Nous sommes dans une société qui valorise la beauté du corps et d’autres concepts comme le Q.I. Aujourd’hui, je vais vous partager mon sentiment et mon témoignage sur le concept de beauté physique.
Pourquoi ?
Car, il m’a été inculqué très jeune qu’il fallait être belle physiquement pour être digne d’être aimée, notamment par la gente masculine. J’ai été jusqu’au point où j’étais convaincue que je ne pouvais pas être aimée. La contrepartie, c’est que j’ai littéralement détruit mon corps. Après ce choc, j’ai décidé d’apprendre à m’aimer et surtout aimer la vie. Je me suis rendu compte pas à pas que mon corps est le réceptacle de cette vie : c’est cela qui est beau. Se sentir vivant avec lui et à travers lui. C’est comme cela que j’ai accepté une évidence :
» Je suis standardement moche »
J’ai mis plus d’une décennie à en faire résilience et surtout à accepter cette chose factuelle pour ne pas remettre en question mon amour et mon estime de moi, à travers ce concept de ‘beauté physique sociale’.
Mais allez savoir, surprise, les critères de beauté physique changent selon les époques et les cultures. Un jour peut-être que je serais standardement belle…
La beauté physique telle que nous la vivons n’est pas de l’amour mais un moyen, un besoin de dominer l’autre ou de le soumettre à notre soi-disant supériorité. Et de se sentir plus digne de vivre et d’être aimé. C’est factuel et pragmatique.
Maintenant, je vous partage ce poème qui est l’un de mes outils de transformation émotionnelle. En effet, mon but est de transformer l’émotion en intelligence, j’y travaille depuis dix ans. D’où pourquoi maintenant, l’une de mes activités : Animatrice en intelligence émotionnelle.
Voici le poème :
BEAUTÉ FATALE
Avec l’innocence,
De mon enfance,
J’ai cru qu’il fallait être belle,
Belle physiquement pour être aimée.
C’est ce que m’ont raconté mes aînées.
Mais, je suis devenue rebelle.
Car avec toutes ces humiliations,
Ces regards désobligeants.
Cela m’a été hypnotisant.
Il fallut réaliser la réconciliation.
En moi-même pour me sentir digne.
Digne d’être aimée,
Comme toutes ses « beautés ».
Mais j’ai observé dans ces castings.
La beauté est changeante,
Selon l’époque et la culture.
Accepter qu’elles sont intransigeantes,
Pour certaines au présent et au future.
C’est la clé de ma libération.
J’accepte d’être moche standardement.
Ce n’est pas de l’amour mais une aberration.
J’aime ardemment.
Mon corps qui me fait sentir vivante.
Je me sens exister par lui,
Et grâce à lui.
Je suis une beauté vivante !
Adeline PETIT
Alors, comment le vivre sereinement ce concept de beauté physique ?
- La beauté physique est un critère de préférence comme la nourriture. Il y en a qui préfèrent le chocolat et d’autres la vanille.
- Ces critères sont des modes selon les époques et les cultures.
- Ces critères définissent la valeur d’un produit et non d’un être. Offre de loi et de la demande.
- Accepter que certaines personnes ne seront pas sur la même longueur d’onde et qu’ils auront une autre croyance que vous et surtout des goûts différents de vous.
- Prendre conscience que la Beauté : c’est ressentir les expériences de la vie dans son corps.
La Beauté c’est la conscience d’être vivant dans les différents plans de nos vies.
À la suite de l’écriture des premières lignes de cet article, j’ai réalisé une recherche sur beauté fatale. J’ai découvert deux livres qui montrent ce dysfonctionnement de beauté sociale. Dans le livre « Beauté Fatale » on parle même d’aliénation :

L’autre est une B.D humoristique sur ce que nous nous infligeons pour nous conformer à certains critères de beauté :

Les soins de beauté doivent rester un choix et une envie d’honorer son corps et non une dépendance à la conformité.
Merci de votre attention et de votre lecture. Prenez-soin de vous et votre corps pour vous sentir…vivants !
Adeline PETIT – Animatrice en Intelligence émotionnelle – http://www.adelinepetit.fr
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