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Beauté FATALE / Comment vivre sereinement le concept de beauté physique ?

Nous sommes dans une société qui valorise la beauté du corps et d’autres concepts comme le Q.I. Aujourd’hui, je vais vous partager mon sentiment et mon témoignage sur le concept de beauté physique.

Pourquoi ?

Car, il m’a été inculqué très jeune qu’il fallait être belle physiquement pour être digne d’être aimée, notamment par la gente masculine. J’ai été jusqu’au point où j’étais convaincue que je ne pouvais pas être aimée. La contrepartie, c’est que j’ai littéralement détruit mon corps. Après ce choc, j’ai décidé d’apprendre à m’aimer et surtout aimer la vie. Je me suis rendu compte pas à pas que mon corps est le réceptacle de cette vie : c’est cela qui est beau. Se sentir vivant avec lui et à travers lui. C’est comme cela que j’ai accepté une évidence :

  » Je suis standardement moche »

J’ai mis plus d’une décennie à en faire résilience et surtout à accepter cette chose factuelle pour ne pas remettre en question mon amour et mon estime de moi, à travers ce concept de ‘beauté physique sociale’.

Mais allez savoir, surprise, les critères de beauté physique changent selon les époques et les cultures. Un jour peut-être que je serais standardement belle…

La beauté physique telle que nous la vivons n’est pas de l’amour mais un moyen, un besoin de dominer l’autre ou de le soumettre à notre soi-disant supériorité. Et de se sentir plus digne de vivre et d’être aimé. C’est factuel et pragmatique.

Maintenant, je vous partage ce poème qui est l’un de mes outils de transformation émotionnelle. En effet, mon but est de transformer l’émotion en intelligence, j’y travaille depuis dix ans. D’où pourquoi maintenant, l’une de mes activités : Animatrice en intelligence émotionnelle.

Voici le poème :

BEAUTÉ FATALE

Avec l’innocence,
De mon enfance,
J’ai cru qu’il fallait être belle,
Belle physiquement pour être aimée.
C’est ce que m’ont raconté mes aînées.
Mais, je suis devenue rebelle.

Car avec toutes ces humiliations,
Ces regards désobligeants.
Cela m’a été hypnotisant.
Il fallut réaliser la réconciliation.
En moi-même pour me sentir digne.
Digne d’être aimée,
Comme toutes ses « beautés ».
Mais j’ai observé dans ces castings.


La beauté est changeante,
Selon l’époque et la culture.
Accepter qu’elles sont intransigeantes,
Pour certaines au présent et au future.
C’est la clé de ma libération.

J’accepte d’être moche standardement.
Ce n’est pas de l’amour mais une aberration.
J’aime ardemment.
Mon corps qui me fait sentir vivante.
Je me sens exister par lui,
Et grâce à lui.
Je suis une beauté vivante !


Adeline PETIT

Alors, comment le vivre sereinement ce concept de beauté  physique ?

  • La beauté physique est un critère de préférence comme la nourriture. Il y en a qui préfèrent le chocolat et d’autres la vanille.
  • Ces critères sont des modes selon les époques et les cultures.
  • Ces critères définissent la valeur d’un produit et non d’un être. Offre de loi et de la demande.
  • Accepter que certaines personnes ne seront pas sur la même longueur d’onde et qu’ils auront une autre croyance que vous et surtout des goûts différents de vous.
  • Prendre conscience que la Beauté : c’est ressentir les expériences de la vie dans son corps.

La Beauté c’est la conscience d’être vivant dans les différents plans de nos vies.

À la suite de l’écriture des premières lignes de cet article, j’ai réalisé une recherche sur beauté fatale. J’ai découvert deux livres qui montrent ce dysfonctionnement de beauté sociale. Dans le livre « Beauté Fatale » on parle même d’aliénation :

L’autre est une B.D humoristique sur ce que nous nous infligeons pour nous conformer à certains critères de beauté :

Les soins de beauté doivent rester un choix et une envie d’honorer son corps et non une dépendance à la conformité.

Merci de votre attention et de votre lecture. Prenez-soin de vous et votre corps pour vous sentir…vivants !

Adeline PETIT – Animatrice en Intelligence émotionnelle – http://www.adelinepetit.fr

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#Resilience : Voici le chemin d’Anne Sylvestre

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Début des années 70. Lorsque l’écrivaine Marie Chaix décide d’écrire sur l’histoire de son père, le collabo Albert Beugras, membre du Parti Populaire Français, parti fasciste, elle en fait part à sa sœur qui lui demande de ne pas la citer publiquement. Et pour cause, sa sœur n’est autre qu’Anne Sylvestre. Celle-ci chante depuis 1957 et malgré les aléas, elle a déjà un nom. Elle est une des premières autrices compositrices d’expression française avec Barbara et Nicole Louvier. Et il faut de l’assurance pour s’affirmer en tant que femme artiste au lendemain de la seconde guerre mondiale.

L’assurance, la confiance en soi ne sont pas des traits de caractères encouragés chez les femmes et par notre société. Oui, de Gaulle a libéré la France des allemands mais cette France gaullienne est conservatrice sur le plan des moeurs. Mai 68 changera un peu à la société. La libéralisation de la société s’accélère à la fin des années 70. Mais avant : une femme qui chante ? Pensez donc… Juliette Gréco, l’interprète de ‘Déshabillez-moi’ se fait insulter dans la rue.

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                                                (Marie Chaix, écrivaine (haut) – Anne Sylvestre, chanteuse (bas))

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Anne Sylvestre chante, se bat pour chanter, pour exister, franchir le temps, les modes. Mais évoquer la mémoire d’un père du ‘mauvais côté’ en public est impossible. D’ailleurs, elle confiera dans divers médias en 2007 en avoir sûrement payer le prix dans son métier car dans le show-biz, ça se savait. Elle insiste sur ce sentiment de honte d’être fille de collabo. Comment se construit-on quand on grandit du mauvais côté ? Anne Sylvestre s’est exprimée à travers la chanson. Sur sa solitude adolescente difficile avec ‘Pour qu’on m’apprivoise’, sur les angoisses de l’enfance avec ‘L’Enfant qui pleure au fond du puits’. C’est dans le spectacle culte ‘Gémeaux Croisés’ en 1989 en duo avec la chanteuse québécoise Pauline Julien qu’elle évoquera à la troisième personne du singulier son enfance et son adolescence. Le roman de sa sœur ‘Les lauriers du Lac de Constance’ est sorti en 1974. Un grand succès d’édition.

‘Pour notre plus grand bonheur et peut-être, qui sait, son plus grand malheur, Anne Sylvestre fut pionnière : femme qui chante, qui se chante, qui écrit ses propres textes et ses musiques, pionnière dans la musique pour enfants, pionnière dans le fait de fonder sa propre société, pionnière même dans l’utilisation du micro HF à la fin des années 80 avec sa sœur de scène Pauline Julien.’ Cet extrait du site Culture et Chanson résume l’avant-gardisme et la force d’Anne Sylvestre.

En 1994, elle écrit la chanson la sublime chanson ‘Roméo et Judith’ où pudique elle aborde les ravages de la guerre sur un couple amoureux dont nous reproduisons un extrait ici :


Et si nous échangions nos morts
Sur moi la honte s’accumule
Le sang que je porte me brûle
Je ne peux me l’ôter du corps

Avec cette chanson qui figure sur l’album ‘D’ amour et de mots’, Anne Sylvestre d’une certaine façon se réconcilie avec le passé. L’outil chanson est un outil thérapeutique aussi bien pour la personne qui chante que pour la personne qui reçoit. Une chanson peut guérir.

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Anne Sylvestre écrivait ses chansons et disait souvent avoir le rôle d’un écrivain public. Dans ‘Ecrire pour ne pas mourir’, une véritable profession de foi, elle chante à quel point l’écriture la sauve. L’occasion pour nous de rappeler une méthode de base : quand vous êtes confrontés à quelque chose de dur, violent, tordu et que vous n’êtes pas sûr dans l’immédiat de trouver quelqu’un pour vous écouter, ne serait-ce que vous écouter, écrivez-le. La formulation, même bancale, de l’expérience, peut apaiser, permettre du recul. Il s’agit d’une étape.

La chanteuse évoquera la mémoire de son grand frère aîné pendant la seconde guerre mondiale (elle a perdu ses deux frères très tôt) dans ‘Le pont du Nord’ : ‘Nos frères disparus sont comme nos amours. Tant que l’on n’a pas vu leurs noms sur une pierre, on ne prend pas le deuil, on survit on espère, et malgré l’évidence, on les attends toujours’.

Anne Sylvestre est devenue une figure incontournable de la chanson à texte d’expression française, vendant des millions de disques et donnant des concerts mémorables dans le monde.

Elle a dépassé ses propres douleurs avec l’Art et a aidé des millions de gens à vivre grâce à son chemin de mots. Il aura fallu son départ pour que la société française réalise cela. Il n’est jamais trop tard.

Nos maux deviennent nos mots d’où l’importance de s’exprimer dans le respect de soi vers l’autre. 

La rédaction

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L’estime de Soi, c’est être égoïste ? à l’heure du non #essentiel …

Qu’est-ce que nous entendons par l’estime de Soi ? En effet, j’ai déjà eu dans ce parcours de développement personnel suite à mon burnout sur la période 2009-2010, des réflexions du type :

  • c’est narcissique
  • c’est égoïste
  • c’est ne pas penser aux autres
  • etc.

 Tout cela de mon point vue et de mes expériences, ce sont des croyances limitantes. Car dans le fond, nous nous mentons littéralement à nous-même. Il y a rien de plus destructeur qu’une mauvaise estime de soi. Il serait « bien vu » de ne penser qu’aux autres car penser à Soi serait égoïste. Nous avons créé une société à l’inverse du partage et de la bienveillance. 

Nous avons créé une société qui crie son droit à l’individualité. 

Cela crie dans tous les sens :

« MOI AUSSI J’AI AUTANT DE VALEUR QUE LUI OU ELLE ! «  

Oui, nous avons besoin d’individus qui reconnaissent leur propre valeur. 

De mon point vue, un individu « adulte » c’est-à-dire créateur, est une personne émotionnellement et mentalement autonome. C’est un être qui a trouvé son rôle et qui ne dépend nullement de l’amour des autres pour avoir envie de créer et développer notre société. Car il se sent exister et vivre et c’est cela l’Amour, donc il le partage naturellement. Adulte : C’est simplement un individu créateur qui est conscient et se sent responsable de sa vie dans le partage vers les autres. Oui, pourquoi nous voudrions créer des choses que nous voudrions même pas utiliser ou explorer par nous-même dans notre vie ? Surtout que nous avons tous les mêmes besoins de manger, explorer et partager nos expériences dans le respect de Soi vers l’autre.

Alors c’est quoi cette croyance limitante planétaire qui nous plombe les ailes littéralement ! De ce que je ressens et de mes expériences personnelles, c’est ce fameux « supérieur » et « inferieur » . Littéralement, nous avons été éduqués dans nos sociétés avec la croyance limitante qu’ il y a des rôles meilleurs que les autres. C’est-à-dire des personnes qui seraient supérieures et plus dignes de vivre que les autres. Oui, nous en sommes encore là ! Regardons ensemble, c’est un fait qui a été mis clairement en lumière avec cette crise sanitaire du COVID-19. Il y aurait des personnes essentielles et d’autre non ! De mon point vue et de tout mon cœur, tout le monde est essentiel à créer notre société sur notre terre. Quand on me demande mes origines, je commence toujours par  » je suis terrienne ».

Alors oui, tous les rôles sont essentiels ainsi que tous les êtres qui peuplent notre Terre. C’est ce que j’ai écris dans le guide universel de développement personnel ‘Un Sens à Soi’. »Nous sommes parents par nos exemples » L’égo dont nous entendons parler dans beaucoup de techniques de développement personnel, n’est aucunement quelque chose à combattre ou à tuer. J’ai essayé : il revient encore plus fort sous toutes les formes et toutes les couleurs là ou nous ne nous y attendons pas, dans toutes nos activités de vie. 

Rappel sur la définition établi dans notre société de l’égo :L’ego (ou égo, d’après les rectifications orthographiques de 1990) désigne la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est considéré soit comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) soit comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité). C’est un substantif tiré du pronom personnel latin et grec « ego » signifiant « moi » ou « je ». Pour un certain nombre de courants spirituels, l’ego est la représentation fausse qu’un individu se fait de lui-même. Cette représentation fait écran à la vraie nature de l’homme. 

Oui, l’égo doit évoluer en EGAUX. C’est-à-dire dans le sens de se sentir créateur de sa vie sans jugement de valeur de nous-même vers l’autre ou, tout simplement, que tous les rôles sont essentiels car nous sommes de même valeur. Comme le disait Gandhi,« Devenez le changement que vous voulez voir dans ce Monde » Alors créons pas à pas cette estime de nous-même, c’est-à-dire celle qui nous dit je suis à ma place et je suis créateur de ma vie.Comment évaluer votre estime de Soi, vous trouverez le Test gratuit – Echelle d’estime de Soi de Rosenberg sur ce lien :
https://www.unsensasoi.com/le-livre, dans l’album gratuit sur le deuxième Titre.

Ou sur ce lien Youtube :

 Nous sommes tous essentiels, nous sommes tous des pépites de diamant ou d’or qui demandent à être créée et modelée par les expériences de nos en-vies et de nos rêves..

Anne-cécile Makosso-akendengue - Les fleurs de l'expression

 Oeuvre de  Anne-cécile Makosso-akendengue : https://www.facebook.com/annececile.makossoakendengue.

Est-ce que l’humanité est prête à changer de paradigme et à trouver la Paix et l’exploration de la vie « normale », sans se considérer supérieure à sa propre Nature ou à quelqu’un… 

Je nous dis : à nous de jouer… en commençant à jouer avec nous-même ! 

Merci pour votre lecture. 

Adeline PETIT,

Auteur et conférencière en développement personnel

www.adelinepetit.fr

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#Analyse – Le succès dérangeant de Hold-up : entre rapports de force et espérance

Comme le disait l’essayiste Guillaume Bigot au micro de Sud Radio le 15 novembre : la réaction de la classe dirigeante est disproportionnée et confirme à quel point le documentaire sent le soufre. Le soufre d’une autre vérité, d’un autre possible, d’un autre narratif, d’une autre hypothèse crédible, violente, dérangeante. En ce sens ‘Hold-Up’ pourra être considéré dans vingt ans comme un documentaire historique. Qui a le mérite d’exister et d’obliger au débat. Il est radical. Oui. Il est long. Oui. Il y a des poncifs, des erreurs (un peu trop vite qualifiées de fake news). Oui. Il y a trop de musiques également. Oui. 

Affiche Hold Up

Mais : il fait du bien à des millions de gens qui ont le sentiment d’être dans une prison à ciel ouvert, des millions de gens pour qui la menace immédiate n’est pas le coronavirus mais les décisions coercitives décidées par deux hommes : le président et son premier ministre*. Le documentaire affole les compteurs : les versions piratées du documentaire qui circulent ici et là cumulent à l’heure où nous écrivons ces lignes près de 10 millions de vues, et ce chiffre risque déjà d’être obsolète. Cela fait beaucoup de complotistes n’est-ce pas ? Ainsi  ‘Hold-Up’ est devenu un phénomène de société. Qu’une partie du monde médiatique refuse ou redoute de comprendre. C’est là que la bât blesse.

Comment la société, ou plutôt comment nous citoyens avons pu laisser le monopole de ‘la’ vérité, de l’information, de la Raison à : Télérama, Libération, Figaro Magazine, Nouvel Obs, Quotidien, le Monde, le journal de France 2 (on ne parlera pas de celui de TF1, trop inconsistant pour être critiquable), médiapart, RFI, l’AFP  etc ?

Quelle est la valeur réelle du service de  Fact-Checking de Libération qui félicite d’ailleurs le service de Fact-Checking du Monde ? Entre-soi, quand tu nous tiens. En vertu de quoi l’AFP serait la bonne parole ? Ces médias peu ou prou ont joué le jeu du gouvernement et s’ils ont fait des critiques à la marge, il n’y a pas eu de remises en cause globales de la politique gouvernementale. L’excès de zèle dont ils preuve quand il s’agit de critiquer un documentaire, on l’aurait apprécié quand il s’agissait d’aborder la réforme des retraites, la remise en cause des acquis sociaux. Le silence est aussi une forme de mensonge. 

Si Libé met en couverture le documentaire Hold-Up, c’est avant tout par souci de vendre (même en dénigrant le film). Presse à la dérive qui ne vend plus assez etc. Il ne s’agit pas pour nous de nous acharner sur Libé mais ce magazine est un exemple typique de la dérive d’un ancien monde médiatique. Leur service de check news a passé son temps à taper sur les ‘rassuristes’, sur Raoult, sur Perronne, mais…est resté assez prudent sur l’affaire scandaleuse du Lancet Gate, a critiqué du but des lèvres les effets terrible du confinement. L’éditorial cinglant de Sophie Coignard contre Christian Peronne résonne de façon grotesque : le Point a été racheté en 1997 par l’homme d’affaire François Pinault, via la Holding Artémis. Xavier Niel le patron de Free disait bien : quand les journalistes m’emmerdent, j’achète une part dans leur journal et ils me foutent la paix. Sur le bien fondé des rubriques anti-fake news, on ne peut que conseiller d’aller sur le site Frustration magazine qui analyse très bien ce phénomène passablement agaçant. On peut critiquer des idées, des postures, mais si on n’est pas d’accord, on ne les combat pas en les mettant sous le tapis. Evidemment que non, les millions de gens qui ont vu Hold-Up ne prennent pas tout ce que dit le documentaire pour argent comptant. Certain-e-s sans doute mais pas la majorité. Mais ce documentaire fait du bien,  donne un cadre temporaire confortable qui apaise les tourments d’un société face à un gouvernement qui parle toujours plus de restrictions, d’entraves à la circulation. Et apaiser l’âme conduit à l’espérance. L’être humain a besoin d’espérances, l’espérance est un horizon. 

Tout ceci n’a rien d’anodin : tant les médias que les sociétés de communication actuelles ont bien un agenda, que l’on pourra qualifier comme on voudra mais qui, c’est absolument certain, ne comprend pas de laisser chacun s’exprimer comme il l’entend. (source Atlantico)

‘A vrai dire, cette histoire de complotisme me laisse froid. Ce ne sont pas les ‘conspirationnistes’ de Hold-Up qui ont fermé les théâtres, les restaurants, les bars et les salles de sport’, dit Jann Halexander qui a fêté ses 17 ans de carrière le 5 octobre au Théâtre Michel, quelques semaines avant le confinement.

Pour Emily, du Réseau-Alternatif : ‘Ce reportage démontre comment la peur et l’alarmisme subis depuis des mois à travers les médias de masse, prônant le même discours consensuel que celui du gouvernement, créent un climat anxiogène. Très peu d’approches différentes sont débattues de façon équitable et quand certains le font, comme dans Hold-Up ou avec Messieurs Raoult et Fouché, ces personnes sont mises au banc, censurées et pour certaines, poursuivis de manière très violente. On peut donc se demander si la liberté d’expression est respectée et si l’esprit critique, le bon sens peuvent encore faire partie d’une réflexion collective. […] La virulence avec laquelle les gens se sont montés les uns contre les autres à la suite de ce reportage est le reflet de la société qui ne cesse de se diviser. Or, le problème n’est pas le reportage en lui-même mais le manque de considération d’une possible voix contradictoire, une voix qui gronde, une voix en colère, celle des soignants bien sûr mais aussi celle de la culture, des enseignants, des petits commerçants, des personnes précaires, contre celle de notre gouvernement qui donnent continuellement plus de poids aux GAFAs, aux industries pharmaceutiques, aux lois liberticides. Hold up n’est qu’un élan pour une autre résonance, un souffle pour une autre respiration.’

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On peut aussi se faire peu ou prou l’avocat du diable avec le pianiste Bertrand Ferrier (qui a chanté au Théâtre du Gouvernail quelques heures avant le reconfinement le 29 octobre) : ‘Constater que Le Monde est subventionné par Bill Gates n’est pas un scoop ; il eût été plus intéressant de montrer en quoi cela impactait gravement son contenu et permettait de manipuler ses lecteurs. Poser que ne pas lire Le Monde, c’est devenir plus intelligent et plus aware des événements en cours sur notre planète aurait mérité une petite notule. Expliquer que les grandes agences de presse manipulent l’opinion nécessitait un chouïa plus d’arguments – les erreurs de l’AFP seraient dues au fait que son patron est proche du pouvoir, ô surprise, même si rien n’est dit du patron de Reuters, agence tout aussi fautive. Dans ce sens, une séquence, plus niaise que naïve, résume l’idéologie ici privilégiée : celle où la sage-femme récite la vulgate incluant un triple mythe – « J’ai plus la télé depuis quinze ans » + « donc je suis désintoxiquée » + « je vais chercher mes infos ailleurs.» […] Le côté facile d’une dénonciation floue réjouit par son insolence mais déçoit par son manque de consistance.’

Pour la coacheuse en développement personnel Adeline Petit :  » Je n’y vois rien de spécialement complotiste, pas plus que les malentendus et les discordes au niveau de l’Etat. »

En s’acharnant avec une violence inouïe sur le documentaire réalisé par Pierre Barnérias, les députés de la majorité présidentielle et les moralistes à la petite semaine lui ont fait une publicité, au delà de ce que Tprod pouvait espérer. Nul doute  que le documentaire  sera traduit.

Mais la violence d’un certain monde médiatique assez restreint a peut-être une autre explication : les médias cités plus haut sont devenus des médias parmi d’autres. Et pour leurs rédacteurs et leurs financeurs, cette idée est insupportable. La notion de médias alternatifs n’a plus de sens. Peut-on dire qu’un média vite qualifié d’alternatif mérite ce qualificatif quand il a des millions de vues, parfois des millions d’abonnés ? L’expression ‘alternatif’ est dangereuse, elle sous-entend quelque chose de moins vrai, de moins officiel, de moins qualitatif. Et ceux qui l’emploient pour dénigrer d’autres médias, sites, blogs n’ont pas forcément de bonnes arrières-pensées.  Mais voilà, en 2020, des millions de gens s’informent directement sur la chaîne d’Idriss Aberkane, sur la chaîne de l’IHU,  consulte France Soir (qui faisait partie de l’ancien bloc mainstream avant de subir une traversée du désert et de revenir sur le devant notamment  à la faveur de cette crise), pour les médias plus idéologiques, ça va de Bellaciao.org à TV libertés en passant par le Média. Cela va plus loin : certaines thématiques ont été totalement abandonnées par la presse longtemps prédominante, ne répondant pas aux besoin de nombreux lecteurs qui ont préféré se tourner vers le magazine Nexus, l’Inrees, Nurea TV, BTLV où il est question de vie après la mort, de médecines naturelles, d’ovnis et de physique quantique qui sont des sujets tout à fait respectables. 

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Dans le fond, on devrait donner un devoir en philosophie avec la question suivante : ‘Pourquoi les mensonges de nos gouvernements seraient plus acceptables que les ‘mensonges’ d’un documentaire ?’  Après tout, si les mensonges et leurs porte-paroles divers avaient cessé leurs mensonges, on n’en serait pas là.

La crise de la Covid 19 aura mis en avant la collusion malsaine (qui n’est pas nouvelle) entre une partie du monde médiatique et une partie du monde politico-économique. Cette collusion présentait des signes de fissures avant l’arrivée du virus. Depuis mars on assiste à une sorte d’effritement accéléré de cette collusion. 

Si le documentaire Hold-Up dérange, ce n’est pas uniquement par son fond. C’est son existence même et le fait qu’il soit réalisé par une personnalité aguerrie, clairement intégrée dans le système du cinéma français. Pierre Barnérias fait partie de l’élite. Réalisateur de talent, multiprimé. Il n’est pas un obscur internaute qui se filme dans son bureau. Il est un homme de l’élite qui critique l’élite, l’oblige à se justifier, l’oblige à réfléchir C’est un crime de lèse-majesté pour cette élite qui cherchera donc à l’abattre comme elle cherche vainement à abattre Didier Raoult. Cette élite ne supporte pas que ses représentants puissent établir un lien avec le peuple, contre lequel elle se bat pour la répartition des privilèges dont elle veut garder la plus grosse part.

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Encore faudrait-il être plus juste et parler des élites et non d’une élite d’ailleurs. 

Il y a de la révolte et de l’incompréhension chez l’artiste Michael Bond : ‘J’ai vu Hold-Up comme tout le monde, très intéressant même si c’est un peu long et ça ne fait que confirmer des choses que je pensais […] Tous ceux qui sont en train de couler sont soit des indépendants, soit des petits patrons. Ce que je ne supporte plus, c’est l’argument asséné comme un argument d’autorité ‘oui mais les autres pays le font’ et puis l’autre argument ‘Venez voir dans les hôpitaux’. Les deux sont fallacieux. Dans certains pays, les gouvernements exécutent les gouvernements c’est pas pour ça qu’on doit le faire. Et pour le ‘venez voir dans les hôpitaux’, tu as envie de leur dire ‘Venez voir dans les morgues les suicides, dans les salles de tribunaux les dépôts de bilan, venez voir chez les psys les gens qui deviennent fous. Le gouvernement et ses relais font passer les gens qui veulent survivre pour des salauds. […] C’est triste. On n’a le droit que de bosser. Tout ce qui relève des loisirs, les petits trucs de la vie, les spectacles, les restaurants, se réunir, tout ce qui nous est agréable dans la vie est enlevé.

Si le monde  (occidental surtout) dans lequel nous vivons présente une extrême noirceur, il y a pourtant des raisons d’espérer. Les scientifiques ne peuvent plus aborder des questions qui nous touchent sans rendre des comptes. Des millions de français connaissent  la définition d’une pandémie, d’une épidémie, d’une vague, étudient les dépêches sur les courbes des contaminations, consultent le site Santé Publique France et les vidéos de  l’IHU de Marseille. Ils réfléchissent aussi sur leurs essentiels et sur le plan professionnel évidemment, mais aussi le plan personnel. C’est évidemment une bonne chose. 

‘Hold-Up’ va donc continuer sa lancée et devenir probablement une référence. Dès que la production proposera une possibilité de l’aider directement, dans la mesure où des plates-formes comme Ulule ou Vimeo ne jouent pas le jeu et bloquent les sommes récoltées (il y a là un manque d’éthique d’ailleurs, un manque de respect du client), alors allez-y, aidez les producteurs car pour le coup, ils font quelque chose d’ hors-normes. Qu’on parle aussi intensément d’un documentaire depuis plus d’une semaine est un fait très rare quand nous sommes plus que sollicité chaque heure, pardon, chaque minute, de films, de documentaires, de clips etc.

Pour conclure, on partage avec vous cette vidéo courte (lien ci-dessous). C’est le square  Louis-XIII, Place des Vosges. Le dimanche 15 novembre. On peut voir les enfants qui courent, les promeneurs. Il y a un peu de vent. Il y a la Vie. Nous sommes pourtant en reconfinement. Oui mais voilà, on arrête pas la vie, la pulsion de vie. Le correctement sanitaire ne peut rien y changer.

La Rédaction

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* Si notre analyse se concentre surtout sur le cas français, elle est en grande partie valable pour d’autres pays du monde.

Interview

#Résilience – Entretien avec Sonia Derory : comédienne, frisée, catholique et naine

(c) Sandra Sinagra

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La comédienne et réalisatrice Sonia Derory a accepté de parler résilience avec nous. Atteinte de nanisme, il serait fou de la réduire à cette caractéristique. Chaque personne est complexe. Femme de défis, ceux qui ont une bonne mémoire l’auront vue en gardienne de foot  dans un sketch de Groland, d’autres se souviennent d’elle dans le rôle d’une sorcière dans ‘Macbeth’ au Théâtre Montmartre Galabru. Elle a mis en scène toute une galerie de personnages dans les sketchs de la ‘Tribu s’emmêle’ pendant le confinement.

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Les artistes qui ont travaillé avec elle sont unanimes, elle est une battante. Pour Cécile Goguely, la voix-off des sketchs de la ‘Tribu s’emmêle’ ‘Sonia est une battante, une femme qui avance, avec qui on ne s’ennuie pas. Avec elle c’est la garantie de ne pas s’ennuyer, ce qui est important, surtout avec la période qu’on vient de traverser, ce sont des gens comme elle qui te tirent la tête hors de l’eau par leur énergie’. ‘Récemment, elle organisait un pot avec les comédiens de la Tribu dans le quinzième arrondissement. Je l’observais, elle était impériale ‘malgré’ sa taille, elle a une véritable aura’ nous a confié le chanteur Jann Halexander. La comédienne apparaît également dans le dernier clip de Samarya en extraterrestre. Pour la chanteuse ‘C’est une personne que je respecte énormément, une très belle femme. Sa gentillesse, sa force féminine, son courage forcent l’admiration.’ Pour Claudio Zaretti, compositeur de l’hymne de la ‘Tribu s’emmêle’, elle est combattante et espiègle. 

Merci Sonia Derory d’accepter cet entretien avec Mouvelife. vous êtes comédienne, réalisatrice, vous faites partie dans le milieu culturel des révélations durant la période de confinement. Une simple question, si vous dit ‘résilience’, qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

Faire au mieux avec ce qu’on est.

Pas avec ce qu’on a ?

Ce qu’on a, ça peut disparaître. Ce qu’on est, c’est pour l’éternité.

Plus jeune, vous ne deviez pas avoir beaucoup de références dans les médias, le monde du cinéma, du théâtre. Qu’est-ce qui vous a donné cette impulsion ‘mais moi aussi je peux être sur une scène, moi aussi je peux être dans film’ malgré cette société très formatée où il est difficile de se faire une place ?

Dans le milieu du cinéma, de la télévision Mimie Mathy est passée avant moi. Elle a été la référence. Je ne connais pas la vie avant elle. On m’appelait Mimie Mathy parfois, ce qui était agréable pour vanter mes qualités de comédienne, même gamine car j’ai commencé le théâtre gamine, mais c’était parfois un peu lourd à porter, on me voyait à à travers cette référence alors que je ne suis pas Mimie Mathy, je suis Sonia Derory, je suis moi. Je me suis pourquoi pas moi. elle y est arrivée, pourquoi pas moi. Surtout avec un profil comme le mien. Une personne de petite taille, aux cheveux frisés. J’ai commencé le théâtre en primaire. Et puis au collège, c’était la révélation,  je faisais du cirque, du théâtre et là on m’appelait Mimie Mathy, le directeur de la colo m’appelait Mimie Mathy, c’était flatteur. Mais j’étais pris entre deux eaux, la nécessité d’avoir un métier pour assurer le quotidien et ce rêve de devenir comédienne.

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J’ai choisi une voie au lycée pour me permettre d’assurer le quotidien, chargée de communication, qui est mon métier et que j’aime. Mais j’avais toujours ce rêve d’être comédienne, c’était une façon de m’extraire de la réalité en inventant plusieurs personnages, puis je prends plaisir à jouer. Jouer de cette expressivité que j’avais depuis gamine, de cet aspect créatif en moi. Quand j’étais gamine, je bricolais beaucoup. combien de fois j’ai fait sauter les plombs chez mes parents. Quand on ne branche pas le bon ampère, enfin bref on ne va pas s’attarder là-dessus mais j’étais comme une cocotte-minute, avec le feu qui frémissait. La période de confinement a été le moment pour faire jaillir cette créativité. Et ça a donné ‘La tribu s’emmêle’.

Peut-on parler d’une triple résilience, c’est-à-dire : de couleur, naine, comédienne ? Comment on intègre ces expériences dans la société française ?

J’ajouterai femme, naine, adoptée, de milieu populaire. En fait, on se dit ‘si ça m’est tombé sur la gueule’, ce n’est pas par hasard, c’est qu’il faut que je fasse quelque chose ? 

Donc vous croyez à une forme de réincarnation, vous faites partie du courant anthroposophe ?

(éclats de rire) La réincarnation, on m’en a parlé, ça m’a souvent fait sourire.  Je ne me suis jamais imaginé ça mais si tu es là avec tout ça, tu dois en faire quelque chose.

Mais qui aurait décidé ça ?

Ah je ne sais pas.

Vous êtes agnostique, athée ?

Non j’ai reçu une éducation catholique, je crois en Dieu mais je ne me reconnais pas forcément dans la pratique catholique. Je suis déiste. Je me suis dit si tu arrives à survivre à tout ça, à arriver à l’âge adulte pas trop mal en point, c’est que tu as quelque chose à faire de ça, pas que pour toi, mais pour d’autres. J’en ai pris conscience très tôt quand j’ai vu les gens projeter sur moi leurs peurs et leurs espoirs. Leurs peurs de ce qu’ils auraient pu être, eux ou leurs enfants, car le nanisme est une maladie génétique, parfois héréditaire, parfois pas. Et leurs espoirs quand ils me voient en disant ‘ah, elle peut s’en sortir avec tout ce qu’elle est, donc finalement moi et mes problèmes c’est secondaire’. J’aime pas du tout quand on compare alors toi t’as une jambe et toi t’es aveugle, qu’est-ce qui est plus grave : on vit chacun dans sa condition, avec ses problématiques au quotidien et on gère au mieux. Je n’aime pas quand on dit à quelqu’un si tu étais né pendant la guerre, dieu sait ce que tu aurais vécu ! Non, on fait avec l’instant présent, on essaye de vivre au mieux. 

Ce qui m’a donné espoir, c’est quand dans les associations d’adoptés, des personnes venaient me voir et me disaient : Ce que tu as dit a été éclairant. En fait je n’avais pas dit grand-chose, j’avais juste fait part de mon expérience et de ce que j’en avais tiré. Si je suis utile par rapport à ça, si le fait que je sois cumularde en diversité sert à d’autres et bien c’est que mon destin était d’être qui je suis.

Oui mais des fois est-ce que vous n’avez pas envie simplement d’être superficielle, de pas vous poser toutes ces questions et de pas faire œuvre de sagesse en transmettant votre expérience à des gens….

Ah mais je le suis parfois !

Ouf ! Vous regardez la télé-réalité ?

Non mais j’achète des choses inutiles sur internet.

Sur Ali Baba ?

Non sur Amazon. Amazon sait ce que je vais acheter, avant même que je le pense.

Et ça ce n’est pas Dieu ?

Presque. Il y a Dieu et Amazon à côté. (silence) En fait quand j’étais gamine, dans les moments difficiles, je me disais ‘ça ira mieux demain, ça ne pourra pas être pire demain’. Et pour devenir comédienne, je me suis posée deux questions, j’avais 28 ans. J’avais recherché mes origines, j’avais rencontré mes deux parents biologiques, on n’avait pas gardé contact pour des raisons qui leur importent et je me suis dit : ‘Si tu devais mourir demain, qu’est-ce que tu regretterais de ne pas avoir essayé de faire?’ et ‘Demain, si tu es à la retraite, qu’est-ce que tu aurais envie de faire’ et une troisième question aussi ‘Si tous les champs du possible étaient ouverts, qu’est-ce que tu ferais?’ La réponse à tout ça a été comédienne. Très jeune, j’ai pensé à la retraite, ayant des parents un peu plus âgés que la moyenne. Ce qu’on fait aujourd’hui détermine finalement ce qu’on va faire à la retraite. J’entendais tellement de personnes autour de moi dire ‘je profiterai de la vie quand je serai à la retraite’ : ça me déprimait. On profitera donc de la vie quand on sera malade, statistiquement j’ai lu quelque part que les problèmes de santé commencent à 62 ans, en étant handicapée, moi je peux avoir la retraite un peu plus tôt, mais si je peux l’avoir un peu plus tôt, c’est que statistiquement je vais peut-être crever un peu plus tôt que la moyenne. Je vis, je vais travailler pour espérer profiter de la vie dix, quinze ans à la retraite. Flippant. J’avais 29 ans, à Clermont-Ferrand, j’avais mis un peu de sous de côté, je n’avais pas de conjoint, j’avais un appart que je pouvais lâcher. Je suis montée à 30 ans à Paris. La ville de tous les possibles. Ville cosmopolite. D’être invisible et à la fois visible pour ce que je voulais et pas ce qu’on projetait sur moi. 

A Paris c’est possible ? 

Oui. J’aime Paris. Pour sa diversité culturelle, sociale. Il faut avoir pris la rue de Rivoli avec moi pour comprendre ce que signifie le regard des gens. Ce n’est pas la campagne. C’est très différent. A Paris je suis tranquille. C’est compliqué de s’assumer soi, encore plus compliqué de s’assumer à travers le regard de l’autre. Ça m’est arrivé d’être dans des situations de danger immédiat, une fois je m’étais coincé le pied dans le métro, quelqu’un qui m’a attrapé, dans ces situations, il y a toujours quelqu’un qui m’a aidé. Les premiers temps où j’étais à Paris, j’étais souvent avec ma carte, le nombre de fois où on m’a proposé de l’aide…

 Pour anecdote, un jour je vais dans un parc parisien, c’était avant que j’habite à Paris, je vois une ribambelle d’enfants arriver, une classe, et là je me dis ‘ça y est c’est pour moi, allons-y’ parce que vous savez comment sont les enfants avec leurs remarques spontanées, ce n’est pas forcément méchant mais imaginez ça trois fois par jour et c’est un peu fatiguant. Et là, la rangée de la classe passe, pas un mot, juste le regardqui décroche, et là je me suis dit ‘rien que pour ça je veux vivre à Paris’. Alors oui on va me dire ‘tu t’en fous du regard des autres’, je dis ‘viens te balader avec moi rue de Rivoli et on en reparle’ (éclats de rire) J’aime cette ville. Je souffle de ce côté-là.

Est-ce que ce ne serait pas la même chose dans des grandes villes comme Lyon, Lille, Marseille ?

 Je ne sais pas, je n’y ai jamais vécu. Oui si Lyon, j’y suis allée, c’est un peu pareil.

Et à l’étranger, vous avez eu l’occasion d’y aller ?

Non, pas du tout, j’ai très peu voyagé. Je viens de la campagne.  Je suis passée d’une petite ville vers Saint-Etienne puis Clermont-Ferrand puis Paris. Je suis contente parce que dans la petite ville où j’ai vécu, des migrants de tous les horizons viennent d’arriver, ça va apporter de l’ouverture à l’autre. Le manque de diversité suscite la peur, pas forcément du rejet, juste de la peur.

Vous pensez que les migrants seront plus ouverts d’esprit  ?

C’est plutôt les locaux qui vont avoir une ouverture culturelle. Bon il y avait déjà des gens d’origine étrangère mais les migrants apportent une ouverture sur le monde et une vision différente sur la France. A Paris on peut rencontrer des personnes de tous horizons. Moi plus jeune j’étais la seule naine dans ma ville. Avec Mimie Mathy comme seule référence. Voilà, fallait vivre avec.

En parlant du regard de l’autre, qu’en est-il de l’amour et de l’amitié ?

Vaste question. C’est moi qui me créé mes propres freins avec l’idée de l’image que l’autre se fait de moi peut-être parfois par un conditionnement lié à l’éducation…des fois on me disait ‘On t’accepte bien parce que tu es naine’. Non j’étais juste moi. Après au sujet du rejet, quand on est bien dans sa peau, la question du handicap ne se pose plus. Être bien dans sa peau permet d’être bien avec les autres. Mon principal obstacle c’est moi-même. 

Vous avez vécu de belles amitiés, de belles histoires d’amour ?


De très belles amitiés, oui, pour les histoires d’amour, je les garde pour moi.

Vous avez rencontré vos parents biologiques ? 

Oui je les ai rencontrés. Il y a une dizaine d’années. Je sais qui ils sont exactement. Je sais d’où je viens, je sais à qui je ressemble. Mais les destins séparés à un moment donné finalement n’ont plus rien à partager dans l’avenir. C’est trop éloigné.

 Vous le regrettez ? 

Non. C’est la vie. Comme on dit dans ma culture d’origine, si on peut dire ça comme ça, ‘El mektoub’, c’était écrit.

 Aller dans la région d’origine de vos parents de naissance c’est un projet ? 

Oui, j’aimerais bien. C’est pas quelque chose qui m’est indispensable aujourd’hui mais pourquoi pas.

 Et bien merci à vous Sonia Derory pour cet échange passionnant, très fort, très émouvant, important. Votre philosophie de vie vous honore.

 Merci

***

Retrouvez ici aussi son interview au sujet de la ‘Tribu s’emmêle’  ici

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Savoureusement Soi – Le goût influence aussi notre bien-être ? par Adeline Petit

Ce thème du goût est quelque chose qui me touche particulièrement car j’ai moi-même eu des troubles alimentaires de type boulimie. Jusqu’à en faire une surdose lors de mon burnout sur la période 2009-2010, c’est là que j’ai accumulé plus de quarante kilogrammes en l’espace de quatorze mois. Factuellement ce n’est pas parce que je ne mangeais pas équilibré puisque j’ai grandi avec une mère dans l’hyper-contrôle de l’alimentation dite saine. J’ai appris par la suite que c’est même considéré comme une maladie, orthorexie. Ce qui à joué dans le déséquilibre c’est que j’ai grandi dans un schéma d’humiliation de la petite fille que j’étais, un schéma familial et planétaire à des degrés différents partout. Avec du recul, je sais que manger « sainement » ne se trouve pas que dans l’assiette.

En effet, se nourrir c’est aussi alimenter son esprit et son âme.

Toutes les lignes qui suivent sont des constats et des observations sur 10 ans de remise en équilibre, je suis actuellement moi-même dans une phase de stabilisation corps et esprit.

Car avec du recul, il est évident que nous mangeons en fonction de notre état d’être ou encore en fonction de la conscience et de l’estime que nous avons de nous-même, en plus de nos besoins physiologiques. En observant mes expériences et ce qui m’a été enseigné, je constate que nous ne sommes qu’au début de cette compréhension. C’est pour cela que j’ai écrit fin 2018 le livre Un Sens à Soi, comment être en équilibre dans une monde en déséquilibre ? Car il était évident que la partie le plus touchée par le déséquilibre était la perception de moi-même à travers les filtres, les illusions, les croyances de notre monde.

En effet, cela ne veut pas dire qu’une personne qui a une apparence dite de corps sain est saine d’esprit. C’est ce que j’ai constaté avec le diktat de la minceur et aussi par l’expérience d’une amie qui a vécu l’inverse de la mienne, c’est-à-dire l’anorexie.

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Un corps sain est l’esprit en mouvement et en équilibre dans la création de sa vie. Exemple « extrême » : une personne en fauteuil roulant peut faire du sport et réaliser ses rêves à sa manière avec les outils dont elle dispose, si elle a en elle la motivation de réaliser ses rêves et qu’elle est entourée de personnes bienveillantes qui l’aiment dès sa naissance pour ce qu’elle est et non pour une apparence, un statut, etc. C’est comme cela qu’elle apprendra à s’aimer et à aimer créer sa vie et le transmettra de génération en génération. Car elle sera l’exemple même de l’amour.

Voilà ce que j’ai observé sur le lien goût et état d’esprit. Ce qui explique pourquoi nous avons tendance à trop manger sucré, salé, etc. En effet, j’ai eu dans mon parcours professionnel la gestion d’un laboratoire d’analyse sensorielle pendant deux ans. Le goût des aliments reflète notre état d’esprit mais aussi nous permet de détecter un aliment moisi d’un aliment sain à notre consommation.

Mais quand vous avez une estime de vous au ras des pâquerettes et que l’on ne vous a pas appris à la construire et la créer dans tous les instants présents de votre vie., vous aller directement à la chose la plus simple et naturelle en soi, vous mangez trop ou vous arrêtez de vous alimenter, cela à des degrés différents selon votre perception de vous-même et du monde.

Voici un tableau récapitulatif sur le lien goût et schéma émotionnel qui évoluera certainement en fonction de mes futures expériences sur le sujet, et peut-être un autre livre sur le sujet.

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Comme le disait mon médecin, tu as le droit de manger de tout Adeline. Seule la quantité dont tu as besoin est importante et j’ajouterai en fonction aussi du besoin que l’on n’arrive pas à exprimer. Mais aussi de manger en fonction de sa conscience vis-à-vis des animaux que l’on consomme. C’est-à-dire en les respectant eux et leurs souffrances.

Voilà, j’en suis là sur mes expériences d’équilibre esprit et corps.

C’est une aventure de tous les jours d’apprendre à se connaître.

Comme le disait Descartes, « Connaîs toi-même et tu accéderas à tous les secrets de l’univers ».

Cette phrase est vraie et toutes les expériences de nos vies nous guident, quand nous acceptons la sagesse et l’expérience de nos connaissances. Ce que l’on appelle être aligné corps-mots-esprit.

Cela passe aussi par comment nous nourrissons notre conscience à travers l’alimentation.

L’art de manger en conscience est à ses premiers gazouilles !

Merci pour votre lecture.

Adeline PETIT

Auteur en développement personnel – http://www.unsensasoi.com

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C’est quoi le #Pardon ?

Le pardon est une part que l’on se donne à soi. Un don que l’on nous a « volé » par ce principe d’infériorité ou de supériorité.

C’est ce que j’ai expérimenté à travers une jeunesse dépourvue de valorisation et d’amour inconditionnel. Je me suis pardonnée étant jeune d’avoir écouté la parole et les actions #saintes de mes parents. Car petit à petit j’ai retrouvé ma souveraineté, c’est-à-dire mon estime de soi.

Le pardon est devenu complet et la guérison s’est enclenchée quand j’ai osé être moi-même, face à mes parents, qui on reproduit les défauts de leur éducation parce qu’ils n’avaient que ces outils à l’époque. C’est vraiment vers l’âge de 15 ans que j’ai changé ma façon de communiquer et d’agir.

Je leur ai parlés avec respect et j’ai fait remarquer que cela devait être réciproque. Ce n’est pas parce qu’ils sont mes parents qu’ils ont l’autorisation de me parler et d’agir sans respect à mon égard.

Évidemment, il a fallu du temps et de la patience avec eux. Mais cela en valait la peine… même si je ne peux pas reconstruire leur propre estime d’eux même. Car après tout ils sont créateurs de leur vie et de leur être.

Nos relations se sont apaisées et une #bienveillance se construit.

Adeline Petit, L’équipe de Mouvelife

Poursuivre la réflexion : https://apprendreaeduquer.fr/pardon-ne-rend-pas-heureux/

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Notre plus grande histoire d’amour est celle que nous avons avec nous-même par Adeline PETIT.

En effet, la seule personne qui partagera ce corps dans lequel vous lisez et vivez ces lignes…

C’est bien vous !

C’est l’individu qui a pour nom de naissance celui que vos parents vous ont donné où à défaut une administration. Cependant, dans cette société de consommation de masse qu’est la nôtre à l’heure actuelle…

Pourquoi la création de toutes ces richesses engendre tant de déséquilibre du point vue psychique humain et environnemental ?

Car le but de la vie est de créer des richesses matérielles, psychiques et nutritives pour notre collectivité dans le respect de notre milieu.

Néanmoins, nous entendons et lisons que la société est devenue trop individualise. Alors la question suivante se pose : Pourquoi sommes-nous arrivés à ces extrêmes ?

Je vais vous proposer une réponse simple, enfin je ferai de mon mieux pour qu’elle le soit  car c’est le but de Mouvelife. A la vue et à l’analyse de mon expérience d’un burnout sur la période 2009-2010, nous sommes des êtres émotionnels dépendants. Nous n’arrivons pas à nous valoriser avec autonomie ou liberté. En effet, être adulte c’est être responsable de ses actes sur tous les plans : physique, matériel, psychique et émotionnel. Le voici, l’émotionnel, le quatrième ingrédient magique ! Celui que nous nous employons à contrôler ou nier.

Et pourtant, l’expression de nos émotions est la clé de notre autonomie psychique, matérielle et physique.

Céline Alvarez explique très bien dans son livre « Les lois naturelles de l’enfant » qu’un individu qui se construit, le réalise dans la valorisation de ses propres expériences. Toutefois dans la plupart des systèmes éducatifs parentaux ou de collectivité, c’est la valorisation de l’expérience du collectif sur l’individu qui est retenue dans 90% des cas. On n’encourage même nos enfants à être au-dessus de ce collectif, c’est un non-sens et un oxymore. C’est l’une des raisons pour laquelle la société est partie dans les extrêmes de l’individualité non valorisée.

En effet, nous sommes attirés par ce système comme une abeille qui butine des fleurs car on nous a appris à nourrir les besoins émotionnels du collectif mais pas celui de l’individu.

Et pourtant, une personne qui n’est pas nourrie à la racine ne peut être autonome pour nourrir le collectif : elle se vide et s’épuise…

C’est ce qui s’est passé pour moi et pour beaucoup d’autre personne qui ont fait des dépressions ou burnout et pour tous avec des degrés divers selon votre environnement familial, amical et professionnel.

J’ai donc dû réapprendre à me nourrir émotionnellement car avec du recul, je n’avais aucune maturité et autonomie dans ce domaine. C’est ce que l’on appelle l’estime de soi qui n’a rien à voir avec l’égocentrisme.

L’égocentrisme est la valorisation de soi au détriment du collectif c’est-à-dire en mettant certains rôles en déconsidération. Exemple que je constate tous les jours car je travaille aussi pour un cabinet spécialisé dans les entreprises de nettoyage. Mais s’il n’y avait pas d’agent d’entretien, il y aurait une prolifération des maladies. Tout le monde a son rôle et sa valeur sans exception, même la personne la plus négative pour nous montrer que nous empruntons un chemin non constructif et créateur. Car la création est l’essence de la vie mais pour cela le créateur doit avoir confiance en lui et en son potentiel.

L’estime de soi, c’est reconnaître sa valeur en tant qu’un individu dans un collectif en reconnaissant que tout le monde a son rôle.

Chaque individu a son rôle et se spécialise dans celui-ci quand il a le choix de l’expérimenter et que nous l’encourageons en tant qu’ingrédient et potentiel à construire ses rêves pour lui et pour enrichir donc par la même occasion le collectif. Le collectif est la somme de la création de tous les rêves des individus à explorer le monde et notre univers vers l’UNI-VERS-ELLE :

Elle = la VIE !

Voilà pourquoi il est important de créer et de bonifier notre version de nous-même.

C’est ce que j’ai écrit dans le livre « Un sens à Soi, comment être en équilibre dans un monde en déséquilibre », disponible en autoédition chez Amazon. Il sera disponible chez les éditions Amalthée à la rentrée scolaire 2020.

Celui-ci explique mon mode de vie depuis mon burnout et comment je construis mon indépendance émotionnelle au jour le jour, pas à pas, pour être au service de la collectivité. En résumé, c’est un mode opératoire.

Merci à vous…et merci à nous !

A bientôt.

Adeline PETIT, auteure en développement personnel.

http://www.unsensasoi.com

Article en audio sur YouTube:

Article

La méditation et le développement personnel à l’heure du déconfinement.

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Et voilà. Lundi 11 mai sera le jour de déconfinement. Tout relatif s’il en est. De nombreux lieux de vie restent fermés. Il y a aura des traces, des règlements de comptes, des conflits, des questionnements collectifs, des débats sur notre attitude face à la mort, au risque, à l’inconnu, mais aussi aux crises, économiques, sociologiques, écologiques etc.

C’est pourquoi à la rédaction pour ce début de semaine, nous vous invitons à visionner ces deux  vidéos fort instructives. Ici, un entretien avec le penseur Jiddu Krishnamurti en 1972. 

Puis un entretien récent avec Idriss Aberkane, penseur qui a le vent en poupe. C’est d’ailleurs un des noms qui circulent le plus à la sortie de cette crise, avec celui de Didier Raoult. Des personnalités ont émergé davantage. Autre fait également, elles s’expriment via leurs propres médias, souvent, qui comptent des milliers d’abonnés. Le monde change, change, encore et encore…

La rédaction

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#Relaxer son esprit en cette période de #confinement, #Coronavirus – Par Adeline PETIT. Auteur en développement personnel.

Voilà que nous sommes en confinement depuis plus d’un mois. Nos esprits fatiguent, nos peurs deviennent de plus en plus inconfortables et,  tout cela peut prendre toute la place dans nos esprits.

Cette situation nous mets dans une situation inédite pour la plus part des personnes. Nous sommes « confrontés » au moment présent, c’est-à-dire vivre sans avoir de certitudes pour demain. Mais la seul chose qui nous reste, c’est la certitude de ce que nous vivons et ressentons là enfermés entre quatre murs.

J’ai plus de 10 ans de pratique de développement personnel depuis mon Burnout sur la période 2009-2010 et je peux vous dire que cette situation m’a fait réviser les bases de la relaxation. En effet, cela a réveillé en moi des croyances et des peurs primaires :

  • se nourrir,
  • se loger,
  • garder son travail,
  • etc.

Ma capacité de résilience grâce à mes expériences du Burnout me permet de garder un certain équilibre.

Mais une question se pose :

Est-ce que les conséquences sanitaires seront plus importantes que les conséquences psychologiques ?

Pour moi la réponse est évidente, c’est l’aspect psychologique qui sera plus impactant.

Il est temps de savoir  gérer nos peurs. En effet, il faut arrêter de les rejeter c’est cela que l’on appelle la résilience.

Cela commence par l’observation de nos émotions sans jugement, ce que l’on appelle le lâcher prise.

Cela permet de faire un état des lieux de notre carte mental est de transformer celle-ci dans notre vie quotidienne. C’est-à-dire dans des actions concrète pour gagner en estime de soi et se dépasser.

Simplement ne plus avoir peur de vivre.

 Comment ?

La technique de base c’est l’observation de ce qui se passe en nous, c’est la méditation. Ce que j’appelle aussi le fluide mental 

C’est simple est accessible à tous !

C’est pour cela que je vous propose un atelier d’initiation GRATUIT ce :

Vendredi 24 avril à 21h

Démystification de la méditation

Lien pour s’inscrire ci-dessous : seulement 10 places

https://www.facebook.com/events/605064653689490/

A bientôt, 

Adeline PETIT

Auteur en développement personnel – accomapgnement et écoute.

Retrouver moi sur www.unsensasoi.com

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