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Savoureusement Soi – Le goût influence aussi notre bien-être ? par Adeline Petit

Ce thème du goût est quelque chose qui me touche particulièrement car j’ai moi-même eu des troubles alimentaires de type boulimie. Jusqu’à en faire une surdose lors de mon burnout sur la période 2009-2010, c’est là que j’ai accumulé plus de quarante kilogrammes en l’espace de quatorze mois. Factuellement ce n’est pas parce que je ne mangeais pas équilibré puisque j’ai grandi avec une mère dans l’hyper-contrôle de l’alimentation dite saine. J’ai appris par la suite que c’est même considéré comme une maladie, orthorexie. Ce qui à joué dans le déséquilibre c’est que j’ai grandi dans un schéma d’humiliation de la petite fille que j’étais, un schéma familial et planétaire à des degrés différents partout. Avec du recul, je sais que manger « sainement » ne se trouve pas que dans l’assiette.

En effet, se nourrir c’est aussi alimenter son esprit et son âme.

Toutes les lignes qui suivent sont des constats et des observations sur 10 ans de remise en équilibre, je suis actuellement moi-même dans une phase de stabilisation corps et esprit.

Car avec du recul, il est évident que nous mangeons en fonction de notre état d’être ou encore en fonction de la conscience et de l’estime que nous avons de nous-même, en plus de nos besoins physiologiques. En observant mes expériences et ce qui m’a été enseigné, je constate que nous ne sommes qu’au début de cette compréhension. C’est pour cela que j’ai écrit fin 2018 le livre Un Sens à Soi, comment être en équilibre dans une monde en déséquilibre ? Car il était évident que la partie le plus touchée par le déséquilibre était la perception de moi-même à travers les filtres, les illusions, les croyances de notre monde.

En effet, cela ne veut pas dire qu’une personne qui a une apparence dite de corps sain est saine d’esprit. C’est ce que j’ai constaté avec le diktat de la minceur et aussi par l’expérience d’une amie qui a vécu l’inverse de la mienne, c’est-à-dire l’anorexie.

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Un corps sain est l’esprit en mouvement et en équilibre dans la création de sa vie. Exemple « extrême » : une personne en fauteuil roulant peut faire du sport et réaliser ses rêves à sa manière avec les outils dont elle dispose, si elle a en elle la motivation de réaliser ses rêves et qu’elle est entourée de personnes bienveillantes qui l’aiment dès sa naissance pour ce qu’elle est et non pour une apparence, un statut, etc. C’est comme cela qu’elle apprendra à s’aimer et à aimer créer sa vie et le transmettra de génération en génération. Car elle sera l’exemple même de l’amour.

Voilà ce que j’ai observé sur le lien goût et état d’esprit. Ce qui explique pourquoi nous avons tendance à trop manger sucré, salé, etc. En effet, j’ai eu dans mon parcours professionnel la gestion d’un laboratoire d’analyse sensorielle pendant deux ans. Le goût des aliments reflète notre état d’esprit mais aussi nous permet de détecter un aliment moisi d’un aliment sain à notre consommation.

Mais quand vous avez une estime de vous au ras des pâquerettes et que l’on ne vous a pas appris à la construire et la créer dans tous les instants présents de votre vie., vous aller directement à la chose la plus simple et naturelle en soi, vous mangez trop ou vous arrêtez de vous alimenter, cela à des degrés différents selon votre perception de vous-même et du monde.

Voici un tableau récapitulatif sur le lien goût et schéma émotionnel qui évoluera certainement en fonction de mes futures expériences sur le sujet, et peut-être un autre livre sur le sujet.

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Comme le disait mon médecin, tu as le droit de manger de tout Adeline. Seule la quantité dont tu as besoin est importante et j’ajouterai en fonction aussi du besoin que l’on n’arrive pas à exprimer. Mais aussi de manger en fonction de sa conscience vis-à-vis des animaux que l’on consomme. C’est-à-dire en les respectant eux et leurs souffrances.

Voilà, j’en suis là sur mes expériences d’équilibre esprit et corps.

C’est une aventure de tous les jours d’apprendre à se connaître.

Comme le disait Descartes, « Connaîs toi-même et tu accéderas à tous les secrets de l’univers ».

Cette phrase est vraie et toutes les expériences de nos vies nous guident, quand nous acceptons la sagesse et l’expérience de nos connaissances. Ce que l’on appelle être aligné corps-mots-esprit.

Cela passe aussi par comment nous nourrissons notre conscience à travers l’alimentation.

L’art de manger en conscience est à ses premiers gazouilles !

Merci pour votre lecture.

Adeline PETIT

Auteur en développement personnel – http://www.unsensasoi.com

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C’est quoi le #Pardon ?

Le pardon est une part que l’on se donne à soi. Un don que l’on nous a « volé » par ce principe d’infériorité ou de supériorité.

C’est ce que j’ai expérimenté à travers une jeunesse dépourvue de valorisation et d’amour inconditionnel. Je me suis pardonnée étant jeune d’avoir écouté la parole et les actions #saintes de mes parents. Car petit à petit j’ai retrouvé ma souveraineté, c’est-à-dire mon estime de soi.

Le pardon est devenu complet et la guérison s’est enclenchée quand j’ai osé être moi-même, face à mes parents, qui on reproduit les défauts de leur éducation parce qu’ils n’avaient que ces outils à l’époque. C’est vraiment vers l’âge de 15 ans que j’ai changé ma façon de communiquer et d’agir.

Je leur ai parlés avec respect et j’ai fait remarquer que cela devait être réciproque. Ce n’est pas parce qu’ils sont mes parents qu’ils ont l’autorisation de me parler et d’agir sans respect à mon égard.

Évidemment, il a fallu du temps et de la patience avec eux. Mais cela en valait la peine… même si je ne peux pas reconstruire leur propre estime d’eux même. Car après tout ils sont créateurs de leur vie et de leur être.

Nos relations se sont apaisées et une #bienveillance se construit.

Adeline Petit, L’équipe de Mouvelife

Poursuivre la réflexion : https://apprendreaeduquer.fr/pardon-ne-rend-pas-heureux/

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#Coronavirus – Les temps changent…mais Maguy est éternelle !

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En ce début de week-end, nous proposons un retour en arrière. Une autre époque, un autre monde. Nous avons choisi un épisode touchant de la célèbre série ‘Maguy’. Cette série culte française (adaptation de la série ‘Maud’, USA) a duré de 1985 à 1993, 333 épisodes de 26 minutes. 

On observe une tendance chez trop de gens à faire croire que ‘avant’ n’existe plus à cause du coronavirus. Rien n’est plus faux. Avant existe toujours, ce passé ne saurait être oublié, ne peut être oublié, il est important pour notre construction mentale et influe sur notre capacité à agir dans le présent qui déjà n’existe plus, donc sur le futur. Le grand confinement appartiendra au passé mais cet événement ne saurait effacer les autres passés. ‘Maguy’ c’était une certaine France, celle des HLM qui se multiplient et qui apprécie de voire un couple dans une belle maison.

Une France qui n’a pas de fascination particulière pour les années fric, qui a ses peurs : sida, guerre du Golfe à l’horizon, montée du chômage. Une France qui doit trouver sa place dans un monde qui change de manière accélérée avec la chute du Mur de Berlin qui acte la fin de la Guerre Froide. Il s’en passe des choses dans ce monde d’alors. Et ‘Maguy’ pour des millions de français (jusqu’à 7 millions de téléspectateurs certains soirs) constitue une sorte de repère réconfortant. 

La chanteuse Cécile Goguely s’en souvient : ‘Dimanche soir  après être revenue de chez mes grands parents paternels, à Lyon, j’arrivais chez mes parents. Je prenais mon bain et après le bain j’avais le droit de regarder Maguy. je n’avais pas le droit de regarder beaucoup de choses, c’était l’un des rares trucs que j’avais le droit de regarder. J’adorais le générique. J’avais entre 8 et 10 ans. C’était un programme familial. Je devais rigoler, je m’ennuyais un peu chez mes grands-parents, j’étais fille unique, le dimanche en journée je le passais avec eux, je m’ennuyais. Le soir cette épisode captivait mon attention. Je me souviens du maire du Vésinet.

Quand je suis arrivée plus tard à Paris, j’ai donné des cours de français à des enfants privilégiés, je suis allée au Vésinet et j’ai repensé à Maguy, au personnage de M.Cruchon le maire du Vézinet où elle habite. Maguy était une série qui avait quelque chose de très familier. C’était un moment de regroupement familial.’Les temps passent, les modes aussi.

Le succès, la notoriété sont relatifs. Mais l’impact  des œuvres culturelles dans le quotidien des gens est réel, essentiel et on aurait tort de l’oublier, de balayer cela. Beaucoup de choses changeront certes avec la crise que nous traversons. Mais ne faisons pas la promotion hâtive  de cette expression ‘il y aura un avant et un après’ car on s’aperçoit qu’elle est parfois mal employée par ceux qui l’utilisent. Alors profitons des quelques épisodes qui circulent sur internet, dont celui-ci qui se moque (gentiment et c’est heureux) des extraterrestres et du monde scientifique (le docteur en prend pour son grade aussi), du plaisir de revoir l’incroyable Rosy Varte.

La rédaction

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#déconfinement – Quand aller au restaurant signifie renouer avec la vie

Un sujet qui revenait souvent sur les lèvres pendant le confinement c’était la réouverture des restaurants. Après tout la France est un pays latin où on aime parler, boire et manger – et faire l’amour aussi. La fermeture des bars et des restaurants a créé un réel désarroi. Et le fait de faire de la cuisine maison ‘comme au restaurant’, ça va une fois, deux fois éventuellement, mais pas trois. Car, osons le dire, le plat le plus réussi chez soi n’aura jamais la valeur d’un plat banal dans un restaurant : il y a d’autres facteurs en jeu qui dépassent le plat en lui-même. La blogueuse française Chiraz Zapf, expatriée à Cologne en Allemagne nous raconte ses coups de cœur culinaires à travers l’Europe et son rapport au restaurant. Croyez-nous, ses propos font un bien fou à la rédaction de Mouvelife, nous espérons qu’il en sera de même pour vous !

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‘Première photo prise à Vila Joya, restaurant 2 étoiles Michelin, installé sur un rocher avec une vue splendide sur l‘océan (Algarve, Portugal). Une gastronomie extraordinaire basée sur la générosité, la créativité, des ingrédients locaux et régionaux haut de gamme. Rarement expérimenté une table avec autant d‘amuse-bouches, des petites bouchées aux saveurs de la mer et de la terre, concoctés avec délicatesse et méticulosité

Nous aimons toujours nous y rendre pour le déjeuner pour profiter de la lumière et de la vue, imprenable sur l‘Atlantique. C’est mon restaurant préféré au monde, depuis au moins vingt ans, même avant les premières étoiles tombées de ce ciel fabuleux.

C’est un moment exquis de douceur, de calme, de partage avec les amis, la famille, dans un cadre magique, un panorama simplement incroyable, difficile de ne pas tomber amoureux de la Vila Joya et de son équipe toujours aux petits soins.’En savoir plus : http://www.vilajoya.com/

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‘Ici un méli-mélo de légumes de saison, on est allé dans un bistrot, Anicia, rue du Cherche-Midi, c’était une découverte un peu extraordinaire, on n’avait pas du tout prévu d’aller là-bas, on avait entendu un peu parler de ce restaurant situé dans le quartier  très hype de Sèvres-Babylone entre deux courses, on voulait s’asseoir, manger un truc sympa, on est arrivé dans un endroit assez bio, vert, qui représente le Puy de Dôme en France. On avait commandé cette assiette parmi d’autres, et franchement les couleurs, les différentes cuissons, certains légumes croquants, certains légumes moelleux, tout ça c’était une farandole de saisons et de couleurs et de goûts, ça nous avait bluffés. C’est un peu hors des sentiers battus, c’est pas dans les adresses du guide Michelin mais on avait passé un vrai beau moment. Rencontre avec le chef, François Gagnaire, qui nous avait parlé de son itinéraire chez les grands chefs et de son amour pour la nature et les produits authentiques. Sur cette photo les couleurs sont justes parfaites, entre le chemin de la nature et le chemin de la Vie.’En savoir plus : https://www.anicia-bistrot.com/

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‘On garde le meilleur pour la fin avec cette photo prise à maiBeck FÜR DICH, à Cologne, couronné d‘une étoile gastronomique, depuis quelques années. C’est mon restaurant préféré à Cologne. On y retrouve tout ce qui rend une expérience culinaire, à mon avis, parfaite; des saveurs goûteuses en harmonie complète avec la Nature. Une équipe conviviale et aux petits soins. Une liste des vins toujours bien pensée et qui fait plaisir. Une ambiance animée- Une clientèle diversifiée et toujours une soirée remplie de souvenirs mémorables. Un seul hic! Toujours un défi d‘obtenir une table le samedi soir!

Ici on voit du maquereau mariné avec des légumes de saison, c’est hyper frais, goûteux, c’est addictif, moi j’aurais mangé que ça, à vrai dire! C‘est un établissement, tenu par Tobias Becker et Jan Maier, de jeunes chefs très talentueux, avec une carte de visite assez prestigieuse, utilisant des produits locaux et régionaux, en cuisinant des plats sans chichi. Ils s‘attèlent à ne travailler qu’avec des producteurs qu’ils connaissent personnellement. Tous les produits, que ce soit légumes, fruits, fruits de mer, poisson, viande, ce ne sont que des fermiers, des agriculteurs avec qui ils ont déja un contact actif et dynamique, en Allemagne. C’est une gastronomie très ‘je-me-prends-en-main/ je-me-prends-en-charge’, en d‘autres termes, une cuisine moderne très‚ ecofriendly.

C’est un bonheur absolu d’aller chez eux. Merci Jan, Merci Tobias. Sans vous, je ne serais certainement pas restée une minute de plus à Cologne. La photo a été prise en mai 2019.’En savoir plus : https://www.maibeck.de/

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‘J’aime aller au restaurant. Pour moi, dîner, déjeuner dans un endroit gastronomique avec de belles assiettes et un service attentionné, dans une ambiance que ce soit animée, romantique ou un joli décor, cela me fait toujours voyager. Que ce soit dans une gastronomie étrangère, que ce soit la créativité d’un chef, d’un cuistot, j’ai toujours l’impression de découvrir des nouvelles contrées, tous les sens sont en éveil, ce que je vois, ce que je mange, ce que j’entends, tout ce que je vis, cet éveil des sens me permet de me sentir en vie. 

Pour moi aller au restaurant, c’est avoir cette impression d‘être vivant. Pendant le Corona, c’était difficile parce que cette crise nous a rendu anxieux et nous a retiré une partie de notre vie. Pour moi aller au resto, c’est y aller en famille avec des copains, des amis, ça m’arrive d’y aller toute seule mais ce n’est pas la même joie, c’est différent quand on regarde le plat des uns, des autres, quand on choisit une bouteille ensemble, quand on rit ensemble.

Parfois c’est aussi un moment de paresse. Je suis contente d’aller dans un restaurant pour découvrir une cuisine qui m’a permis de sortir et de faire autre chose que cuisiner parce que je n’avais pas le temps.

La cuisine au delà d’être la Vie, ce sont aussi des techniques, une inspiration pour moi. Quand je rentre chez moi, j’ai l’impression d’avoir appris quelque chose de nouveau, une technique, un nouvel ingrédient, une nouvelle combinaison de saveurs, d’épices ou d’herbes, je rentre chez moi avec de nouvelles idées et sans ça, je sens qu’il me manque quelque chose. Pendant les longues périodes où je ne vais pas au restaurant, je suis plus dans ma cuisine inspirée par mes souvenirs et ce que je vois sur instagram  ou facebook mais une partie de moi a moins le sens vivant de la création, je me sens moins dynamique. Quand je vais au resto et que je cuisine en parallèle, je me sens toujours dynamique et enthousiaste.’

Nos remerciements les plus sincères à Chiraz qui parle avec émotion et profondeur du lien qui unit des millions de gens aux restaurants. Tout à l’heure, nous passions devant des terrasses vers Châtelet. C’était plein, c’était bruyant, c’était vivant, bref c’était beau. Espérons que nos sociétés n’aient plus à revivre avant des années, des siècles ce que l’on appelle ‘confinement’. 

La rédaction

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Le soi, le seul, le tous : crise sanitaire et prise de conscience salutaire ? par l’écrivaine Agnès Renaut

Nous pourrions écrire tant de choses sur l’écrivaine Agnès Renaut, son écriture de qualité, son regard particulier sur le monde…mais nos mots seraient de trop…que votre lecture soit belle…

Le soi, le seul, le tous : crise sanitaire et prise de conscience salutaire ?

Agnès Renaut, écrivaine

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Restez chez vous : l’injonction est formelle. Outre les « gestes barrières » qui soudainement imposent un écart entre soi et les autres, non seulement avec ceux de l’extérieur mais jusqu’au cercle privé, au cœur de l’intime, il faut garder ses distances. Retrouver ou trouver les frontières entre le soi et les autres, si proches puissent-ils être. Tout en mobilisant la solidarité…

L’actualité sanitaire mondiale nous jette brutalement dans un paradoxe : contre un ennemi commun, pour sauver le « tous », il faut être « seul ». Le sens habituel du collectif et de l’individualité s’effondre, la production économique est en péril, l’être consommateur s’affole, l’image familiale se fissure…

Qui est « l’ennemi » ?

« Nous sommes en guerre »… L’ennemi, c’est le coronavirus dit Covid-19, dont on peine à cerner l’origine, à prévoir l’évolution et l’issue. Et ses conséquences…

Face à cette créature microscopique qui défie les grandes pandémies historiques par record de temps et de mise à mal de l’économie mondiale… comment réprimer un élan d’admiration ? Voilà un « ennemi » d’une vélocité toute contemporaine et c’est la Nature, que l’on ne cesse de célébrer et d’altérer… qui l’a fabriqué.

En fait, n’est-ce pas nous, l’ennemi ? Piètres humains, éblouis par notre maîtrise technologique, comme si la Nature entière devait se soumettre à notre vouloir et nos besoins, nous croyons à une sorte d’éternité, comme si l’Univers n’attendait que nous et que nous serons là pour toujours… Mais l’espèce humaine n’a pas toujours existé et rien ne dit qu’elle existera toujours. La sublime Nature a éliminé des espèces bien plus coriaces que nous. Peut-être sommes-nous des dinosaures en voie de disparition et, s’il y a complot, ce pourrait être celui de la Nature, par sa puissance à générer et détruire des espèces… Et les nuisibles tels que les humains épuisent ses ressources et menacent son équilibre.

L’heure est venue de faire leçon d’humilité : non, la planète n’est pas un monde virtuel avec lequel on peut jouer avec une télécommande mais une force au-delà de nos limites, capable de nous exterminer, d’envoyer un grand coup de balai via un virus par exemple. La crise sanitaire pourrait induire une crise de conscience salutaire en pointant notre prétention au contrôle et au tout savoir.

Plutôt que se flageller pour insuffisance éco-climatique, tentons de nous décaler, juste un pas de côté, pour admirer la beauté de la Nature, qui n’est pas qu’esthétique : elle réside aussi dans sa puissance créatrice, et celle-ci peut tout autant nous pulvériser. Nous avons besoin de la planète pour exister mais la planète n’a pas besoin de nous pour exister. La Nature saura toujours trouver d’autres formes de vie… Evitons d’être plus longtemps son « ennemi ». 

Etre seul avec les autres, être soi dans le monde

Mais l’ennemi prend aujourd’hui une acception inédite et ambivalente : si le terme a toujours revêtu une altérité hostile à combattre, voici qu’il désigne, par cercles concentriques resserrés, n’importe qui s’approchant de soi, proche ou pas – passant, voisin, famille – devenant proche potentiellement dangereux. A l’épicentre de ces ronds dans l’eau du péril, on se retrouve seul. Terrible condamnation !

Elle est loin derrière nous, l’ère où les ermites, ascètes, mystiques solitaires, non seulement respectés mais aussi admirés, dont on reconnaissait la place nécessaire dans la société. Elle est loin de nous malgré son influence, la culture orientale qui considère comme possible et normal le retrait en monastère pour tout un chacun, homme ou femme qui, après avoir rempli sa mission sociale (mariage, travail, enfants) se retire pour successivement trois jours, trois mois, trois ans, ou plus.

Autrefois et ailleurs, le retrait du monde s’accorde à la spiritualité. Non pas restrictivement au « religieux » mais à cette dimension, considérée par toutes les civilisations, comme aussi essentielle que la nourriture du corps : l’éveil de l’esprit. La présence indispensable d’un espace-temps dédié à la part invisible de l’humanité, au-delà de la nécessité et réduisant de ce fait le travail et la subsistance à sa vocation première : la part utile, pour vivre.

Dans tous les cas d’intégration du retrait dans la société même, cette présence du spirituel s’accompagne d’une prise en charge : moines mendiants nourris à l’aube par la population en Asie, moines occidentaux bénéficiant de la générosité de donateurs en complément de leur autarcie avant d’être contraints d’assurer eux-mêmes leur survie économique…

C’est que la société de consommation, dans son fonctionnement de masse, affinant la manipulation des besoins, supporte mal le spirituel sauf s’il favorise une production commerciale… mais accepte très bien de rejeter sur le bord, dans le caniveau, ceux qui ne peuvent pas suivre son impérialisme économique. Aussi la mise à l’écart, l’isolement (démunis, personnes âgées, entre autres populations fragiles) ne sont-ils que des avatars, des effets secondaires désolants qui confortent le système.

Mais le solitaire, le méditant, le penseur, le poète, l’artiste qui synthétise ces profils, où sont-ils ? Une entité microscopique conduit à reconsidérer la mécanique de nos vies : s’écarter les uns des autres pour retrouver peut-être le respect de l’autre, éprouver la valeur galvaudée et si peu appliquée de solidarité, découvrir l’intérêt de se poser, de ne plus tant travailler ni courir autant dans l’inutile…

Passée la frénésie acheteuse qui a révélé dans la crise la peur profonde du manque, peut-être un plus grand nombre d’humains oseront se poser sans chercher à systématiquement consommer et se distraire, peut-être de nouvelles habitudes d’entraide viendront s’insérer dans les verrous de nos craintes, peut-être viendrons-nous changer l’angle du regard… Pour enfin, modifier notre rapport au monde.

Le monde, nous et soi : une triangularité à réinventer. Dans une temporalité nouvelle imposée : au jour le jour. Pour vivre le temps présent, le seul qui existe.

***

Ecrivaine, peintre dessinatrice, formatrice, animatrice d’ateliers d’écriture

DEA Lettres modernes Paris 7 : « Histoire et sémiologie du texte et de l’image ».

Bourse du CNL, Centre national du livre (2000).

Roman : Qu’as-tu fait de ta sœur ? Grasset (2000), Que has hecho de tu hermana ? Akal Ediciones (2001).

Nouvelles : « Entre terre et Cher, une saison d’entre-deux », Prix Concours littéraire francophone de la nouvelle George Sand 2016, Fragments, L’Harmattan (2017). « Les Yeux bandés », 2e Prix auteurs publiés CINAL, L’Autre beauté du monde, Ed. de la Loupe (2009). « La Sueur salée comme la mer », revue Encres vagabondes (1999).

Théâtre : « Sarabande » et autres textes, Le Bocal agité, éd. Gare au théâtre (1998).

Chansons : Moi qui rêve, musique J. Halexander, Ed. Lalouline (2013)… Lectures musicales (Magique, Angora).

Bien écrire au travail, collection Livres-Outils, Eyrolles (2011).

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Notre plus grande histoire d’amour est celle que nous avons avec nous-même par Adeline PETIT.

En effet, la seule personne qui partagera ce corps dans lequel vous lisez et vivez ces lignes…

C’est bien vous !

C’est l’individu qui a pour nom de naissance celui que vos parents vous ont donné où à défaut une administration. Cependant, dans cette société de consommation de masse qu’est la nôtre à l’heure actuelle…

Pourquoi la création de toutes ces richesses engendre tant de déséquilibre du point vue psychique humain et environnemental ?

Car le but de la vie est de créer des richesses matérielles, psychiques et nutritives pour notre collectivité dans le respect de notre milieu.

Néanmoins, nous entendons et lisons que la société est devenue trop individualise. Alors la question suivante se pose : Pourquoi sommes-nous arrivés à ces extrêmes ?

Je vais vous proposer une réponse simple, enfin je ferai de mon mieux pour qu’elle le soit  car c’est le but de Mouvelife. A la vue et à l’analyse de mon expérience d’un burnout sur la période 2009-2010, nous sommes des êtres émotionnels dépendants. Nous n’arrivons pas à nous valoriser avec autonomie ou liberté. En effet, être adulte c’est être responsable de ses actes sur tous les plans : physique, matériel, psychique et émotionnel. Le voici, l’émotionnel, le quatrième ingrédient magique ! Celui que nous nous employons à contrôler ou nier.

Et pourtant, l’expression de nos émotions est la clé de notre autonomie psychique, matérielle et physique.

Céline Alvarez explique très bien dans son livre « Les lois naturelles de l’enfant » qu’un individu qui se construit, le réalise dans la valorisation de ses propres expériences. Toutefois dans la plupart des systèmes éducatifs parentaux ou de collectivité, c’est la valorisation de l’expérience du collectif sur l’individu qui est retenue dans 90% des cas. On n’encourage même nos enfants à être au-dessus de ce collectif, c’est un non-sens et un oxymore. C’est l’une des raisons pour laquelle la société est partie dans les extrêmes de l’individualité non valorisée.

En effet, nous sommes attirés par ce système comme une abeille qui butine des fleurs car on nous a appris à nourrir les besoins émotionnels du collectif mais pas celui de l’individu.

Et pourtant, une personne qui n’est pas nourrie à la racine ne peut être autonome pour nourrir le collectif : elle se vide et s’épuise…

C’est ce qui s’est passé pour moi et pour beaucoup d’autre personne qui ont fait des dépressions ou burnout et pour tous avec des degrés divers selon votre environnement familial, amical et professionnel.

J’ai donc dû réapprendre à me nourrir émotionnellement car avec du recul, je n’avais aucune maturité et autonomie dans ce domaine. C’est ce que l’on appelle l’estime de soi qui n’a rien à voir avec l’égocentrisme.

L’égocentrisme est la valorisation de soi au détriment du collectif c’est-à-dire en mettant certains rôles en déconsidération. Exemple que je constate tous les jours car je travaille aussi pour un cabinet spécialisé dans les entreprises de nettoyage. Mais s’il n’y avait pas d’agent d’entretien, il y aurait une prolifération des maladies. Tout le monde a son rôle et sa valeur sans exception, même la personne la plus négative pour nous montrer que nous empruntons un chemin non constructif et créateur. Car la création est l’essence de la vie mais pour cela le créateur doit avoir confiance en lui et en son potentiel.

L’estime de soi, c’est reconnaître sa valeur en tant qu’un individu dans un collectif en reconnaissant que tout le monde a son rôle.

Chaque individu a son rôle et se spécialise dans celui-ci quand il a le choix de l’expérimenter et que nous l’encourageons en tant qu’ingrédient et potentiel à construire ses rêves pour lui et pour enrichir donc par la même occasion le collectif. Le collectif est la somme de la création de tous les rêves des individus à explorer le monde et notre univers vers l’UNI-VERS-ELLE :

Elle = la VIE !

Voilà pourquoi il est important de créer et de bonifier notre version de nous-même.

C’est ce que j’ai écrit dans le livre « Un sens à Soi, comment être en équilibre dans un monde en déséquilibre », disponible en autoédition chez Amazon. Il sera disponible chez les éditions Amalthée à la rentrée scolaire 2020.

Celui-ci explique mon mode de vie depuis mon burnout et comment je construis mon indépendance émotionnelle au jour le jour, pas à pas, pour être au service de la collectivité. En résumé, c’est un mode opératoire.

Merci à vous…et merci à nous !

A bientôt.

Adeline PETIT, auteure en développement personnel.

http://www.unsensasoi.com

Article en audio sur YouTube:

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La méditation et le développement personnel à l’heure du déconfinement.

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Et voilà. Lundi 11 mai sera le jour de déconfinement. Tout relatif s’il en est. De nombreux lieux de vie restent fermés. Il y a aura des traces, des règlements de comptes, des conflits, des questionnements collectifs, des débats sur notre attitude face à la mort, au risque, à l’inconnu, mais aussi aux crises, économiques, sociologiques, écologiques etc.

C’est pourquoi à la rédaction pour ce début de semaine, nous vous invitons à visionner ces deux  vidéos fort instructives. Ici, un entretien avec le penseur Jiddu Krishnamurti en 1972. 

Puis un entretien récent avec Idriss Aberkane, penseur qui a le vent en poupe. C’est d’ailleurs un des noms qui circulent le plus à la sortie de cette crise, avec celui de Didier Raoult. Des personnalités ont émergé davantage. Autre fait également, elles s’expriment via leurs propres médias, souvent, qui comptent des milliers d’abonnés. Le monde change, change, encore et encore…

La rédaction

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Une espérance nommée Didier Raoult dans la noirceur actuelle.

Le point vue de l’équipe Mouvelife

Il est des noms, comme ça, qui surgissent et atteignent une renommée mondiale. Ainsi Didier Raoult. Tout a déjà été dit sur lui, nous n’allons pas répéter. Mais nous tenions à relayer cette vidéo. Pour plusieurs raisons : elle montre un homme qui est loin d’être illuminé et qui exige le respect, nous sommes à des années lumières du charlatan tel que décrit par certains de ses confrères. Ensuite, il montre qu’il n’est pas tout seul  : il y a des hommes, des femmes, de différentes générations dans son équipe.

Ce sont des humains qui ne comptent pas leurs heures au service des citoyens. C’est beau, osons employer le terme et c’est ce dont nous avons besoin. Enfin, à aucun moment Didier Raoult ne parle de traitement miracle, il dit que c’est le meilleur traitement possible s’il est pris en amont et il ne faut pas le prendre hors protocole, c’est-à-dire en automédication. Certes, on a des cas de personnes qui utilisent des vieilles boîtes de chloroquine et décèdent. Triste mais cela ne saurait être un argument pour disqualifier le recours à la chloroquine par de nombreux médecins qui ne sont certainement pas des plaisantins. Malgré les critiques obscènes, les gesticulations de Daniel Cohn-Bendit ou de Michel Cymes (qui choisit la discrétion tout d’un coup en rejoignant la réserve sanitaire), l’équipe de Didier Raoult continue son travail, énorme, maintient le lien quotidien avec le gouvernement et ne tend pas à l’oreille à ceux qui brandissent le mot ‘groupe protocole’ comme un mantra pour invalider son travail.

Grâce à lui, des millions de citoyens se connectent sur Wikipédia, sur les sites de santé pour comprendre les effets de tel ou tel traitement, apprendre, comprendre les mécanismes des virus, il conduit les citoyens à faire en sorte que leur santé, notre santé ne soit pas le pré-carré d’un cénacle de scientifiques qu’il faudrait écouter sans réagir, comme si leur parole était forcément sacrée. Ce n’est pas parce que nous devons apprendre à vivre avec le confinement que celui-ci n’aurait pas pu être évité. Les causes sont nombreuses : coupes budgétaires pendant trente ans dans les  systèmes de santé d’Europe de l’Ouest, du Canada, des U.S.A.   Le virus est contagieux, mais nous restons chez nous pour éviter que les hôpitaux soient débordés. Nous sommes pourtant dans des nations riches, très riches. Et ils sont nombreux à se demander pourquoi nous appliquons le modèle de confinement d’un pays comme la Chine, grande civilisation certes mais dont le régime politique est assez totalitaire et opaque, pourquoi n’avons-nous pas su/pu prendre exemple sur la Corée du Sud, Singapour, Taiwan, voire la Suède.

Nous n’en sommes pas à l’heure des comptes, le confinement prendra fin tôt ou tard. Mais dans cette épreuve ce sont des personnalités de la trempe de D. Raoult qui permettent aussi de tenir le coup, de garder l’espérance : c’est déjà énorme. Et objectivement, on peut d’ores et déjà conclure que ce n’est ni Michel Cymes, ni le docteur Philippe Klein, ni la professeur Karine Lacombe que l’Histoire retiendra dans la lutte contre le coronavirus. Ce sera l’équipe de Didier Raoult.

 https://www.mediterranee-infection.com/

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#Relaxer son esprit en cette période de #confinement, #Coronavirus – Par Adeline PETIT. Auteur en développement personnel.

Voilà que nous sommes en confinement depuis plus d’un mois. Nos esprits fatiguent, nos peurs deviennent de plus en plus inconfortables et,  tout cela peut prendre toute la place dans nos esprits.

Cette situation nous mets dans une situation inédite pour la plus part des personnes. Nous sommes « confrontés » au moment présent, c’est-à-dire vivre sans avoir de certitudes pour demain. Mais la seul chose qui nous reste, c’est la certitude de ce que nous vivons et ressentons là enfermés entre quatre murs.

J’ai plus de 10 ans de pratique de développement personnel depuis mon Burnout sur la période 2009-2010 et je peux vous dire que cette situation m’a fait réviser les bases de la relaxation. En effet, cela a réveillé en moi des croyances et des peurs primaires :

  • se nourrir,
  • se loger,
  • garder son travail,
  • etc.

Ma capacité de résilience grâce à mes expériences du Burnout me permet de garder un certain équilibre.

Mais une question se pose :

Est-ce que les conséquences sanitaires seront plus importantes que les conséquences psychologiques ?

Pour moi la réponse est évidente, c’est l’aspect psychologique qui sera plus impactant.

Il est temps de savoir  gérer nos peurs. En effet, il faut arrêter de les rejeter c’est cela que l’on appelle la résilience.

Cela commence par l’observation de nos émotions sans jugement, ce que l’on appelle le lâcher prise.

Cela permet de faire un état des lieux de notre carte mental est de transformer celle-ci dans notre vie quotidienne. C’est-à-dire dans des actions concrète pour gagner en estime de soi et se dépasser.

Simplement ne plus avoir peur de vivre.

 Comment ?

La technique de base c’est l’observation de ce qui se passe en nous, c’est la méditation. Ce que j’appelle aussi le fluide mental 

C’est simple est accessible à tous !

C’est pour cela que je vous propose un atelier d’initiation GRATUIT ce :

Vendredi 24 avril à 21h

Démystification de la méditation

Lien pour s’inscrire ci-dessous : seulement 10 places

https://www.facebook.com/events/605064653689490/

A bientôt, 

Adeline PETIT

Auteur en développement personnel – accomapgnement et écoute.

Retrouver moi sur www.unsensasoi.com

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Virus et réchauffement climatique versus réchauffement des esprits et crise sanitaire. Par Adeline Petit

Nous sommes le 31 mars 2020 est comme beaucoup de personnes, je suis rentrée dans ma troisième semaine de confinement à la maison à cause d’un virus, le COVID-19. Le roi des virus porte son nom comme un gant, il a mis tout le monde sur la même marche du podium et il touche tout le monde.

Maintenant, prenons notre envol au-delà de toutes les conséquences économiques, familiales, environnementales et sociétales comme Agnès Renaut l’a expliqué dans l’avant-dernier article de Mouvelife «  Le soi, le seul, le tous : crise sanitaire et prise de conscience salutaire ? ».

Franchement, il est quand même édifiant que le réchauffement climatique rime avec la crise des esprits. En effet, depuis quelques mois nous observons une accélération de l’échauffement des esprits avec les différents mouvement de groupe qui revendiquent leurs droits à plus de ressources matérielles, humaines, de reconnaissance et de dignité. Et cela dans des services essentiels au maintien de l’évolution de notre société c’est-à-dire dans l’éducation, la santé et l’agroalimentaire. Tous ces secteurs ont été dépouillés de toute dignité et de moyens à cause de revendications économiques au profit d’autres structures qui sont « non essentielles » évidement à des degrés divers. D’où un « réveil », une explosion de la colère car nous avons atteint les besoins primaires.

Oui ! Une grande partie de la population a pris conscience de cet enjeu environnemental et climatique à son « échelle ». Mais la question se pose, que faut-il faire ?

En effet, l’heure n’est plus à discuter et à penser.

Il est temps d’essayer et de mettre en place de nouvelles choses et si cela ne correspond pas aux résultats attendus, il suffira de modifier les paramètres d’ajustement.

De mon point vue (plus de 10 ans en management qualité, sécurité et environnement) : c’est le dogme de la performance et la perfection qui a échauffé tous les esprits et le climat par conséquent avec le non-respect de notre environnement. Cela a pour conséquence de mettre un voile sur nos erreurs qui sont devenues une honte et par orgueil nous ne les regardons pas alors que le droit à l’erreur est primordial. Il est même ESSENTIEL, « Les échecs » sont nos plus grand maîtres et non nos ennemis.

C’est l’arrogance de notre humanité, cette honte de s’être trompé qui bloque notre processus d’évolution : l’histoire est racontée par les vainqueurs donc il y a une perte énorme de données et d’informations. C’est peut-être pour cela que nous avons l’impression même parfois dans nos vies de répéter les même erreurs… puisque nous les nions.

Alors il est peut-être temps de revenir à l’essentiel c’est-à-dire l’EDUCATION, la SANTE et l’EXPLORATION DE LA VIE dans le respect de soi et de l’autre. Car il est évident que le réchauffement climatique est là, il a commencé. A nous de faire preuve de sagesse et de s’adapter au nouvel environnement qui se présente, en regardant nos erreurs sans les juger mais en les accueillant comme des faits. La crise sanitaire que nous vivons est peut-être un début : en 2016, la fonte des glaces a déjà libéré un vieux virus de plus 75 ans, l’Anthrax.

« Pendant l’été 2016, un enfant est mort en Sibérie de la maladie du charbon (anthrax), pourtant disparue depuis 75 ans dans cette région. », extrait de l’article de Futura planète.

Si nous observons cela dans sa globalité, il y a quand même une sacrée coïncidence entre l’échauffement de nos esprits et le réchauffent climatique.

Evidemment, nous avons bafoué les lois de la nature. Pendant que celle-ci met quatre cycles pour produire les besoins essentiels à tout être vivant, nous fabriquons des outils pour détruire nos semblables quatre fois plus rapidement ; pour aller toujours plus vite ; pour être plus fort ; PLUS et toujours PLUS. Certes, la vie est création et croissance mais nous avons oublié qu’elle a un rythme. Il est clair et évident que ce n’est pas celui que nous utilisons en ce moment.

Le réchauffement climatique va engendrer certainement la libération d’autres virus, faut-il en avoir peur ? Si nous ne changeons pas notre état d’esprit et par conséquent notre manière de vivre alors oui, la peur est nécessaire à accueillir comme une énergie de renouvellement. Là vas être l’enjeu de notre humanité, transformer nos peurs en énergie d’évolution et cela commence toujours par soi.

Connais-toi toi-même disait Socrate.

Adeline PETIT, auteure et conférencière en développement personnel.

Livre : « Un sens à soi, comment être en équilibre dans un monde en déséquilibre »

Site internet : www.unsensasoi.com

Un Sens à Soi, guide universel de développement personnel.