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L’estime de Soi, c’est être égoïste ? à l’heure du non #essentiel …

Qu’est-ce que nous entendons par l’estime de Soi ? En effet, j’ai déjà eu dans ce parcours de développement personnel suite à mon burnout sur la période 2009-2010, des réflexions du type :

  • c’est narcissique
  • c’est égoïste
  • c’est ne pas penser aux autres
  • etc.

 Tout cela de mon point vue et de mes expériences, ce sont des croyances limitantes. Car dans le fond, nous nous mentons littéralement à nous-même. Il y a rien de plus destructeur qu’une mauvaise estime de soi. Il serait « bien vu » de ne penser qu’aux autres car penser à Soi serait égoïste. Nous avons créé une société à l’inverse du partage et de la bienveillance. 

Nous avons créé une société qui crie son droit à l’individualité. 

Cela crie dans tous les sens :

« MOI AUSSI J’AI AUTANT DE VALEUR QUE LUI OU ELLE ! «  

Oui, nous avons besoin d’individus qui reconnaissent leur propre valeur. 

De mon point vue, un individu « adulte » c’est-à-dire créateur, est une personne émotionnellement et mentalement autonome. C’est un être qui a trouvé son rôle et qui ne dépend nullement de l’amour des autres pour avoir envie de créer et développer notre société. Car il se sent exister et vivre et c’est cela l’Amour, donc il le partage naturellement. Adulte : C’est simplement un individu créateur qui est conscient et se sent responsable de sa vie dans le partage vers les autres. Oui, pourquoi nous voudrions créer des choses que nous voudrions même pas utiliser ou explorer par nous-même dans notre vie ? Surtout que nous avons tous les mêmes besoins de manger, explorer et partager nos expériences dans le respect de Soi vers l’autre.

Alors c’est quoi cette croyance limitante planétaire qui nous plombe les ailes littéralement ! De ce que je ressens et de mes expériences personnelles, c’est ce fameux « supérieur » et « inferieur » . Littéralement, nous avons été éduqués dans nos sociétés avec la croyance limitante qu’ il y a des rôles meilleurs que les autres. C’est-à-dire des personnes qui seraient supérieures et plus dignes de vivre que les autres. Oui, nous en sommes encore là ! Regardons ensemble, c’est un fait qui a été mis clairement en lumière avec cette crise sanitaire du COVID-19. Il y aurait des personnes essentielles et d’autre non ! De mon point vue et de tout mon cœur, tout le monde est essentiel à créer notre société sur notre terre. Quand on me demande mes origines, je commence toujours par  » je suis terrienne ».

Alors oui, tous les rôles sont essentiels ainsi que tous les êtres qui peuplent notre Terre. C’est ce que j’ai écris dans le guide universel de développement personnel ‘Un Sens à Soi’. »Nous sommes parents par nos exemples » L’égo dont nous entendons parler dans beaucoup de techniques de développement personnel, n’est aucunement quelque chose à combattre ou à tuer. J’ai essayé : il revient encore plus fort sous toutes les formes et toutes les couleurs là ou nous ne nous y attendons pas, dans toutes nos activités de vie. 

Rappel sur la définition établi dans notre société de l’égo :L’ego (ou égo, d’après les rectifications orthographiques de 1990) désigne la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est considéré soit comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) soit comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité). C’est un substantif tiré du pronom personnel latin et grec « ego » signifiant « moi » ou « je ». Pour un certain nombre de courants spirituels, l’ego est la représentation fausse qu’un individu se fait de lui-même. Cette représentation fait écran à la vraie nature de l’homme. 

Oui, l’égo doit évoluer en EGAUX. C’est-à-dire dans le sens de se sentir créateur de sa vie sans jugement de valeur de nous-même vers l’autre ou, tout simplement, que tous les rôles sont essentiels car nous sommes de même valeur. Comme le disait Gandhi,« Devenez le changement que vous voulez voir dans ce Monde » Alors créons pas à pas cette estime de nous-même, c’est-à-dire celle qui nous dit je suis à ma place et je suis créateur de ma vie.Comment évaluer votre estime de Soi, vous trouverez le Test gratuit – Echelle d’estime de Soi de Rosenberg sur ce lien :
https://www.unsensasoi.com/le-livre, dans l’album gratuit sur le deuxième Titre.

Ou sur ce lien Youtube :

 Nous sommes tous essentiels, nous sommes tous des pépites de diamant ou d’or qui demandent à être créée et modelée par les expériences de nos en-vies et de nos rêves..

Anne-cécile Makosso-akendengue - Les fleurs de l'expression

 Oeuvre de  Anne-cécile Makosso-akendengue : https://www.facebook.com/annececile.makossoakendengue.

Est-ce que l’humanité est prête à changer de paradigme et à trouver la Paix et l’exploration de la vie « normale », sans se considérer supérieure à sa propre Nature ou à quelqu’un… 

Je nous dis : à nous de jouer… en commençant à jouer avec nous-même ! 

Merci pour votre lecture. 

Adeline PETIT,

Auteur et conférencière en développement personnel

www.adelinepetit.fr

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#Analyse – Le succès dérangeant de Hold-up : entre rapports de force et espérance

Comme le disait l’essayiste Guillaume Bigot au micro de Sud Radio le 15 novembre : la réaction de la classe dirigeante est disproportionnée et confirme à quel point le documentaire sent le soufre. Le soufre d’une autre vérité, d’un autre possible, d’un autre narratif, d’une autre hypothèse crédible, violente, dérangeante. En ce sens ‘Hold-Up’ pourra être considéré dans vingt ans comme un documentaire historique. Qui a le mérite d’exister et d’obliger au débat. Il est radical. Oui. Il est long. Oui. Il y a des poncifs, des erreurs (un peu trop vite qualifiées de fake news). Oui. Il y a trop de musiques également. Oui. 

Affiche Hold Up

Mais : il fait du bien à des millions de gens qui ont le sentiment d’être dans une prison à ciel ouvert, des millions de gens pour qui la menace immédiate n’est pas le coronavirus mais les décisions coercitives décidées par deux hommes : le président et son premier ministre*. Le documentaire affole les compteurs : les versions piratées du documentaire qui circulent ici et là cumulent à l’heure où nous écrivons ces lignes près de 10 millions de vues, et ce chiffre risque déjà d’être obsolète. Cela fait beaucoup de complotistes n’est-ce pas ? Ainsi  ‘Hold-Up’ est devenu un phénomène de société. Qu’une partie du monde médiatique refuse ou redoute de comprendre. C’est là que la bât blesse.

Comment la société, ou plutôt comment nous citoyens avons pu laisser le monopole de ‘la’ vérité, de l’information, de la Raison à : Télérama, Libération, Figaro Magazine, Nouvel Obs, Quotidien, le Monde, le journal de France 2 (on ne parlera pas de celui de TF1, trop inconsistant pour être critiquable), médiapart, RFI, l’AFP  etc ?

Quelle est la valeur réelle du service de  Fact-Checking de Libération qui félicite d’ailleurs le service de Fact-Checking du Monde ? Entre-soi, quand tu nous tiens. En vertu de quoi l’AFP serait la bonne parole ? Ces médias peu ou prou ont joué le jeu du gouvernement et s’ils ont fait des critiques à la marge, il n’y a pas eu de remises en cause globales de la politique gouvernementale. L’excès de zèle dont ils preuve quand il s’agit de critiquer un documentaire, on l’aurait apprécié quand il s’agissait d’aborder la réforme des retraites, la remise en cause des acquis sociaux. Le silence est aussi une forme de mensonge. 

Si Libé met en couverture le documentaire Hold-Up, c’est avant tout par souci de vendre (même en dénigrant le film). Presse à la dérive qui ne vend plus assez etc. Il ne s’agit pas pour nous de nous acharner sur Libé mais ce magazine est un exemple typique de la dérive d’un ancien monde médiatique. Leur service de check news a passé son temps à taper sur les ‘rassuristes’, sur Raoult, sur Perronne, mais…est resté assez prudent sur l’affaire scandaleuse du Lancet Gate, a critiqué du but des lèvres les effets terrible du confinement. L’éditorial cinglant de Sophie Coignard contre Christian Peronne résonne de façon grotesque : le Point a été racheté en 1997 par l’homme d’affaire François Pinault, via la Holding Artémis. Xavier Niel le patron de Free disait bien : quand les journalistes m’emmerdent, j’achète une part dans leur journal et ils me foutent la paix. Sur le bien fondé des rubriques anti-fake news, on ne peut que conseiller d’aller sur le site Frustration magazine qui analyse très bien ce phénomène passablement agaçant. On peut critiquer des idées, des postures, mais si on n’est pas d’accord, on ne les combat pas en les mettant sous le tapis. Evidemment que non, les millions de gens qui ont vu Hold-Up ne prennent pas tout ce que dit le documentaire pour argent comptant. Certain-e-s sans doute mais pas la majorité. Mais ce documentaire fait du bien,  donne un cadre temporaire confortable qui apaise les tourments d’un société face à un gouvernement qui parle toujours plus de restrictions, d’entraves à la circulation. Et apaiser l’âme conduit à l’espérance. L’être humain a besoin d’espérances, l’espérance est un horizon. 

Tout ceci n’a rien d’anodin : tant les médias que les sociétés de communication actuelles ont bien un agenda, que l’on pourra qualifier comme on voudra mais qui, c’est absolument certain, ne comprend pas de laisser chacun s’exprimer comme il l’entend. (source Atlantico)

‘A vrai dire, cette histoire de complotisme me laisse froid. Ce ne sont pas les ‘conspirationnistes’ de Hold-Up qui ont fermé les théâtres, les restaurants, les bars et les salles de sport’, dit Jann Halexander qui a fêté ses 17 ans de carrière le 5 octobre au Théâtre Michel, quelques semaines avant le confinement.

Pour Emily, du Réseau-Alternatif : ‘Ce reportage démontre comment la peur et l’alarmisme subis depuis des mois à travers les médias de masse, prônant le même discours consensuel que celui du gouvernement, créent un climat anxiogène. Très peu d’approches différentes sont débattues de façon équitable et quand certains le font, comme dans Hold-Up ou avec Messieurs Raoult et Fouché, ces personnes sont mises au banc, censurées et pour certaines, poursuivis de manière très violente. On peut donc se demander si la liberté d’expression est respectée et si l’esprit critique, le bon sens peuvent encore faire partie d’une réflexion collective. […] La virulence avec laquelle les gens se sont montés les uns contre les autres à la suite de ce reportage est le reflet de la société qui ne cesse de se diviser. Or, le problème n’est pas le reportage en lui-même mais le manque de considération d’une possible voix contradictoire, une voix qui gronde, une voix en colère, celle des soignants bien sûr mais aussi celle de la culture, des enseignants, des petits commerçants, des personnes précaires, contre celle de notre gouvernement qui donnent continuellement plus de poids aux GAFAs, aux industries pharmaceutiques, aux lois liberticides. Hold up n’est qu’un élan pour une autre résonance, un souffle pour une autre respiration.’

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On peut aussi se faire peu ou prou l’avocat du diable avec le pianiste Bertrand Ferrier (qui a chanté au Théâtre du Gouvernail quelques heures avant le reconfinement le 29 octobre) : ‘Constater que Le Monde est subventionné par Bill Gates n’est pas un scoop ; il eût été plus intéressant de montrer en quoi cela impactait gravement son contenu et permettait de manipuler ses lecteurs. Poser que ne pas lire Le Monde, c’est devenir plus intelligent et plus aware des événements en cours sur notre planète aurait mérité une petite notule. Expliquer que les grandes agences de presse manipulent l’opinion nécessitait un chouïa plus d’arguments – les erreurs de l’AFP seraient dues au fait que son patron est proche du pouvoir, ô surprise, même si rien n’est dit du patron de Reuters, agence tout aussi fautive. Dans ce sens, une séquence, plus niaise que naïve, résume l’idéologie ici privilégiée : celle où la sage-femme récite la vulgate incluant un triple mythe – « J’ai plus la télé depuis quinze ans » + « donc je suis désintoxiquée » + « je vais chercher mes infos ailleurs.» […] Le côté facile d’une dénonciation floue réjouit par son insolence mais déçoit par son manque de consistance.’

Pour la coacheuse en développement personnel Adeline Petit :  » Je n’y vois rien de spécialement complotiste, pas plus que les malentendus et les discordes au niveau de l’Etat. »

En s’acharnant avec une violence inouïe sur le documentaire réalisé par Pierre Barnérias, les députés de la majorité présidentielle et les moralistes à la petite semaine lui ont fait une publicité, au delà de ce que Tprod pouvait espérer. Nul doute  que le documentaire  sera traduit.

Mais la violence d’un certain monde médiatique assez restreint a peut-être une autre explication : les médias cités plus haut sont devenus des médias parmi d’autres. Et pour leurs rédacteurs et leurs financeurs, cette idée est insupportable. La notion de médias alternatifs n’a plus de sens. Peut-on dire qu’un média vite qualifié d’alternatif mérite ce qualificatif quand il a des millions de vues, parfois des millions d’abonnés ? L’expression ‘alternatif’ est dangereuse, elle sous-entend quelque chose de moins vrai, de moins officiel, de moins qualitatif. Et ceux qui l’emploient pour dénigrer d’autres médias, sites, blogs n’ont pas forcément de bonnes arrières-pensées.  Mais voilà, en 2020, des millions de gens s’informent directement sur la chaîne d’Idriss Aberkane, sur la chaîne de l’IHU,  consulte France Soir (qui faisait partie de l’ancien bloc mainstream avant de subir une traversée du désert et de revenir sur le devant notamment  à la faveur de cette crise), pour les médias plus idéologiques, ça va de Bellaciao.org à TV libertés en passant par le Média. Cela va plus loin : certaines thématiques ont été totalement abandonnées par la presse longtemps prédominante, ne répondant pas aux besoin de nombreux lecteurs qui ont préféré se tourner vers le magazine Nexus, l’Inrees, Nurea TV, BTLV où il est question de vie après la mort, de médecines naturelles, d’ovnis et de physique quantique qui sont des sujets tout à fait respectables. 

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Dans le fond, on devrait donner un devoir en philosophie avec la question suivante : ‘Pourquoi les mensonges de nos gouvernements seraient plus acceptables que les ‘mensonges’ d’un documentaire ?’  Après tout, si les mensonges et leurs porte-paroles divers avaient cessé leurs mensonges, on n’en serait pas là.

La crise de la Covid 19 aura mis en avant la collusion malsaine (qui n’est pas nouvelle) entre une partie du monde médiatique et une partie du monde politico-économique. Cette collusion présentait des signes de fissures avant l’arrivée du virus. Depuis mars on assiste à une sorte d’effritement accéléré de cette collusion. 

Si le documentaire Hold-Up dérange, ce n’est pas uniquement par son fond. C’est son existence même et le fait qu’il soit réalisé par une personnalité aguerrie, clairement intégrée dans le système du cinéma français. Pierre Barnérias fait partie de l’élite. Réalisateur de talent, multiprimé. Il n’est pas un obscur internaute qui se filme dans son bureau. Il est un homme de l’élite qui critique l’élite, l’oblige à se justifier, l’oblige à réfléchir C’est un crime de lèse-majesté pour cette élite qui cherchera donc à l’abattre comme elle cherche vainement à abattre Didier Raoult. Cette élite ne supporte pas que ses représentants puissent établir un lien avec le peuple, contre lequel elle se bat pour la répartition des privilèges dont elle veut garder la plus grosse part.

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Encore faudrait-il être plus juste et parler des élites et non d’une élite d’ailleurs. 

Il y a de la révolte et de l’incompréhension chez l’artiste Michael Bond : ‘J’ai vu Hold-Up comme tout le monde, très intéressant même si c’est un peu long et ça ne fait que confirmer des choses que je pensais […] Tous ceux qui sont en train de couler sont soit des indépendants, soit des petits patrons. Ce que je ne supporte plus, c’est l’argument asséné comme un argument d’autorité ‘oui mais les autres pays le font’ et puis l’autre argument ‘Venez voir dans les hôpitaux’. Les deux sont fallacieux. Dans certains pays, les gouvernements exécutent les gouvernements c’est pas pour ça qu’on doit le faire. Et pour le ‘venez voir dans les hôpitaux’, tu as envie de leur dire ‘Venez voir dans les morgues les suicides, dans les salles de tribunaux les dépôts de bilan, venez voir chez les psys les gens qui deviennent fous. Le gouvernement et ses relais font passer les gens qui veulent survivre pour des salauds. […] C’est triste. On n’a le droit que de bosser. Tout ce qui relève des loisirs, les petits trucs de la vie, les spectacles, les restaurants, se réunir, tout ce qui nous est agréable dans la vie est enlevé.

Si le monde  (occidental surtout) dans lequel nous vivons présente une extrême noirceur, il y a pourtant des raisons d’espérer. Les scientifiques ne peuvent plus aborder des questions qui nous touchent sans rendre des comptes. Des millions de français connaissent  la définition d’une pandémie, d’une épidémie, d’une vague, étudient les dépêches sur les courbes des contaminations, consultent le site Santé Publique France et les vidéos de  l’IHU de Marseille. Ils réfléchissent aussi sur leurs essentiels et sur le plan professionnel évidemment, mais aussi le plan personnel. C’est évidemment une bonne chose. 

‘Hold-Up’ va donc continuer sa lancée et devenir probablement une référence. Dès que la production proposera une possibilité de l’aider directement, dans la mesure où des plates-formes comme Ulule ou Vimeo ne jouent pas le jeu et bloquent les sommes récoltées (il y a là un manque d’éthique d’ailleurs, un manque de respect du client), alors allez-y, aidez les producteurs car pour le coup, ils font quelque chose d’ hors-normes. Qu’on parle aussi intensément d’un documentaire depuis plus d’une semaine est un fait très rare quand nous sommes plus que sollicité chaque heure, pardon, chaque minute, de films, de documentaires, de clips etc.

Pour conclure, on partage avec vous cette vidéo courte (lien ci-dessous). C’est le square  Louis-XIII, Place des Vosges. Le dimanche 15 novembre. On peut voir les enfants qui courent, les promeneurs. Il y a un peu de vent. Il y a la Vie. Nous sommes pourtant en reconfinement. Oui mais voilà, on arrête pas la vie, la pulsion de vie. Le correctement sanitaire ne peut rien y changer.

La Rédaction

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* Si notre analyse se concentre surtout sur le cas français, elle est en grande partie valable pour d’autres pays du monde.

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#déconfinement – Quand aller au restaurant signifie renouer avec la vie

Un sujet qui revenait souvent sur les lèvres pendant le confinement c’était la réouverture des restaurants. Après tout la France est un pays latin où on aime parler, boire et manger – et faire l’amour aussi. La fermeture des bars et des restaurants a créé un réel désarroi. Et le fait de faire de la cuisine maison ‘comme au restaurant’, ça va une fois, deux fois éventuellement, mais pas trois. Car, osons le dire, le plat le plus réussi chez soi n’aura jamais la valeur d’un plat banal dans un restaurant : il y a d’autres facteurs en jeu qui dépassent le plat en lui-même. La blogueuse française Chiraz Zapf, expatriée à Cologne en Allemagne nous raconte ses coups de cœur culinaires à travers l’Europe et son rapport au restaurant. Croyez-nous, ses propos font un bien fou à la rédaction de Mouvelife, nous espérons qu’il en sera de même pour vous !

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‘Première photo prise à Vila Joya, restaurant 2 étoiles Michelin, installé sur un rocher avec une vue splendide sur l‘océan (Algarve, Portugal). Une gastronomie extraordinaire basée sur la générosité, la créativité, des ingrédients locaux et régionaux haut de gamme. Rarement expérimenté une table avec autant d‘amuse-bouches, des petites bouchées aux saveurs de la mer et de la terre, concoctés avec délicatesse et méticulosité

Nous aimons toujours nous y rendre pour le déjeuner pour profiter de la lumière et de la vue, imprenable sur l‘Atlantique. C’est mon restaurant préféré au monde, depuis au moins vingt ans, même avant les premières étoiles tombées de ce ciel fabuleux.

C’est un moment exquis de douceur, de calme, de partage avec les amis, la famille, dans un cadre magique, un panorama simplement incroyable, difficile de ne pas tomber amoureux de la Vila Joya et de son équipe toujours aux petits soins.’En savoir plus : http://www.vilajoya.com/

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‘Ici un méli-mélo de légumes de saison, on est allé dans un bistrot, Anicia, rue du Cherche-Midi, c’était une découverte un peu extraordinaire, on n’avait pas du tout prévu d’aller là-bas, on avait entendu un peu parler de ce restaurant situé dans le quartier  très hype de Sèvres-Babylone entre deux courses, on voulait s’asseoir, manger un truc sympa, on est arrivé dans un endroit assez bio, vert, qui représente le Puy de Dôme en France. On avait commandé cette assiette parmi d’autres, et franchement les couleurs, les différentes cuissons, certains légumes croquants, certains légumes moelleux, tout ça c’était une farandole de saisons et de couleurs et de goûts, ça nous avait bluffés. C’est un peu hors des sentiers battus, c’est pas dans les adresses du guide Michelin mais on avait passé un vrai beau moment. Rencontre avec le chef, François Gagnaire, qui nous avait parlé de son itinéraire chez les grands chefs et de son amour pour la nature et les produits authentiques. Sur cette photo les couleurs sont justes parfaites, entre le chemin de la nature et le chemin de la Vie.’En savoir plus : https://www.anicia-bistrot.com/

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‘On garde le meilleur pour la fin avec cette photo prise à maiBeck FÜR DICH, à Cologne, couronné d‘une étoile gastronomique, depuis quelques années. C’est mon restaurant préféré à Cologne. On y retrouve tout ce qui rend une expérience culinaire, à mon avis, parfaite; des saveurs goûteuses en harmonie complète avec la Nature. Une équipe conviviale et aux petits soins. Une liste des vins toujours bien pensée et qui fait plaisir. Une ambiance animée- Une clientèle diversifiée et toujours une soirée remplie de souvenirs mémorables. Un seul hic! Toujours un défi d‘obtenir une table le samedi soir!

Ici on voit du maquereau mariné avec des légumes de saison, c’est hyper frais, goûteux, c’est addictif, moi j’aurais mangé que ça, à vrai dire! C‘est un établissement, tenu par Tobias Becker et Jan Maier, de jeunes chefs très talentueux, avec une carte de visite assez prestigieuse, utilisant des produits locaux et régionaux, en cuisinant des plats sans chichi. Ils s‘attèlent à ne travailler qu’avec des producteurs qu’ils connaissent personnellement. Tous les produits, que ce soit légumes, fruits, fruits de mer, poisson, viande, ce ne sont que des fermiers, des agriculteurs avec qui ils ont déja un contact actif et dynamique, en Allemagne. C’est une gastronomie très ‘je-me-prends-en-main/ je-me-prends-en-charge’, en d‘autres termes, une cuisine moderne très‚ ecofriendly.

C’est un bonheur absolu d’aller chez eux. Merci Jan, Merci Tobias. Sans vous, je ne serais certainement pas restée une minute de plus à Cologne. La photo a été prise en mai 2019.’En savoir plus : https://www.maibeck.de/

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‘J’aime aller au restaurant. Pour moi, dîner, déjeuner dans un endroit gastronomique avec de belles assiettes et un service attentionné, dans une ambiance que ce soit animée, romantique ou un joli décor, cela me fait toujours voyager. Que ce soit dans une gastronomie étrangère, que ce soit la créativité d’un chef, d’un cuistot, j’ai toujours l’impression de découvrir des nouvelles contrées, tous les sens sont en éveil, ce que je vois, ce que je mange, ce que j’entends, tout ce que je vis, cet éveil des sens me permet de me sentir en vie. 

Pour moi aller au restaurant, c’est avoir cette impression d‘être vivant. Pendant le Corona, c’était difficile parce que cette crise nous a rendu anxieux et nous a retiré une partie de notre vie. Pour moi aller au resto, c’est y aller en famille avec des copains, des amis, ça m’arrive d’y aller toute seule mais ce n’est pas la même joie, c’est différent quand on regarde le plat des uns, des autres, quand on choisit une bouteille ensemble, quand on rit ensemble.

Parfois c’est aussi un moment de paresse. Je suis contente d’aller dans un restaurant pour découvrir une cuisine qui m’a permis de sortir et de faire autre chose que cuisiner parce que je n’avais pas le temps.

La cuisine au delà d’être la Vie, ce sont aussi des techniques, une inspiration pour moi. Quand je rentre chez moi, j’ai l’impression d’avoir appris quelque chose de nouveau, une technique, un nouvel ingrédient, une nouvelle combinaison de saveurs, d’épices ou d’herbes, je rentre chez moi avec de nouvelles idées et sans ça, je sens qu’il me manque quelque chose. Pendant les longues périodes où je ne vais pas au restaurant, je suis plus dans ma cuisine inspirée par mes souvenirs et ce que je vois sur instagram  ou facebook mais une partie de moi a moins le sens vivant de la création, je me sens moins dynamique. Quand je vais au resto et que je cuisine en parallèle, je me sens toujours dynamique et enthousiaste.’

Nos remerciements les plus sincères à Chiraz qui parle avec émotion et profondeur du lien qui unit des millions de gens aux restaurants. Tout à l’heure, nous passions devant des terrasses vers Châtelet. C’était plein, c’était bruyant, c’était vivant, bref c’était beau. Espérons que nos sociétés n’aient plus à revivre avant des années, des siècles ce que l’on appelle ‘confinement’. 

La rédaction

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Le soi, le seul, le tous : crise sanitaire et prise de conscience salutaire ? par l’écrivaine Agnès Renaut

Nous pourrions écrire tant de choses sur l’écrivaine Agnès Renaut, son écriture de qualité, son regard particulier sur le monde…mais nos mots seraient de trop…que votre lecture soit belle…

Le soi, le seul, le tous : crise sanitaire et prise de conscience salutaire ?

Agnès Renaut, écrivaine

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Restez chez vous : l’injonction est formelle. Outre les « gestes barrières » qui soudainement imposent un écart entre soi et les autres, non seulement avec ceux de l’extérieur mais jusqu’au cercle privé, au cœur de l’intime, il faut garder ses distances. Retrouver ou trouver les frontières entre le soi et les autres, si proches puissent-ils être. Tout en mobilisant la solidarité…

L’actualité sanitaire mondiale nous jette brutalement dans un paradoxe : contre un ennemi commun, pour sauver le « tous », il faut être « seul ». Le sens habituel du collectif et de l’individualité s’effondre, la production économique est en péril, l’être consommateur s’affole, l’image familiale se fissure…

Qui est « l’ennemi » ?

« Nous sommes en guerre »… L’ennemi, c’est le coronavirus dit Covid-19, dont on peine à cerner l’origine, à prévoir l’évolution et l’issue. Et ses conséquences…

Face à cette créature microscopique qui défie les grandes pandémies historiques par record de temps et de mise à mal de l’économie mondiale… comment réprimer un élan d’admiration ? Voilà un « ennemi » d’une vélocité toute contemporaine et c’est la Nature, que l’on ne cesse de célébrer et d’altérer… qui l’a fabriqué.

En fait, n’est-ce pas nous, l’ennemi ? Piètres humains, éblouis par notre maîtrise technologique, comme si la Nature entière devait se soumettre à notre vouloir et nos besoins, nous croyons à une sorte d’éternité, comme si l’Univers n’attendait que nous et que nous serons là pour toujours… Mais l’espèce humaine n’a pas toujours existé et rien ne dit qu’elle existera toujours. La sublime Nature a éliminé des espèces bien plus coriaces que nous. Peut-être sommes-nous des dinosaures en voie de disparition et, s’il y a complot, ce pourrait être celui de la Nature, par sa puissance à générer et détruire des espèces… Et les nuisibles tels que les humains épuisent ses ressources et menacent son équilibre.

L’heure est venue de faire leçon d’humilité : non, la planète n’est pas un monde virtuel avec lequel on peut jouer avec une télécommande mais une force au-delà de nos limites, capable de nous exterminer, d’envoyer un grand coup de balai via un virus par exemple. La crise sanitaire pourrait induire une crise de conscience salutaire en pointant notre prétention au contrôle et au tout savoir.

Plutôt que se flageller pour insuffisance éco-climatique, tentons de nous décaler, juste un pas de côté, pour admirer la beauté de la Nature, qui n’est pas qu’esthétique : elle réside aussi dans sa puissance créatrice, et celle-ci peut tout autant nous pulvériser. Nous avons besoin de la planète pour exister mais la planète n’a pas besoin de nous pour exister. La Nature saura toujours trouver d’autres formes de vie… Evitons d’être plus longtemps son « ennemi ». 

Etre seul avec les autres, être soi dans le monde

Mais l’ennemi prend aujourd’hui une acception inédite et ambivalente : si le terme a toujours revêtu une altérité hostile à combattre, voici qu’il désigne, par cercles concentriques resserrés, n’importe qui s’approchant de soi, proche ou pas – passant, voisin, famille – devenant proche potentiellement dangereux. A l’épicentre de ces ronds dans l’eau du péril, on se retrouve seul. Terrible condamnation !

Elle est loin derrière nous, l’ère où les ermites, ascètes, mystiques solitaires, non seulement respectés mais aussi admirés, dont on reconnaissait la place nécessaire dans la société. Elle est loin de nous malgré son influence, la culture orientale qui considère comme possible et normal le retrait en monastère pour tout un chacun, homme ou femme qui, après avoir rempli sa mission sociale (mariage, travail, enfants) se retire pour successivement trois jours, trois mois, trois ans, ou plus.

Autrefois et ailleurs, le retrait du monde s’accorde à la spiritualité. Non pas restrictivement au « religieux » mais à cette dimension, considérée par toutes les civilisations, comme aussi essentielle que la nourriture du corps : l’éveil de l’esprit. La présence indispensable d’un espace-temps dédié à la part invisible de l’humanité, au-delà de la nécessité et réduisant de ce fait le travail et la subsistance à sa vocation première : la part utile, pour vivre.

Dans tous les cas d’intégration du retrait dans la société même, cette présence du spirituel s’accompagne d’une prise en charge : moines mendiants nourris à l’aube par la population en Asie, moines occidentaux bénéficiant de la générosité de donateurs en complément de leur autarcie avant d’être contraints d’assurer eux-mêmes leur survie économique…

C’est que la société de consommation, dans son fonctionnement de masse, affinant la manipulation des besoins, supporte mal le spirituel sauf s’il favorise une production commerciale… mais accepte très bien de rejeter sur le bord, dans le caniveau, ceux qui ne peuvent pas suivre son impérialisme économique. Aussi la mise à l’écart, l’isolement (démunis, personnes âgées, entre autres populations fragiles) ne sont-ils que des avatars, des effets secondaires désolants qui confortent le système.

Mais le solitaire, le méditant, le penseur, le poète, l’artiste qui synthétise ces profils, où sont-ils ? Une entité microscopique conduit à reconsidérer la mécanique de nos vies : s’écarter les uns des autres pour retrouver peut-être le respect de l’autre, éprouver la valeur galvaudée et si peu appliquée de solidarité, découvrir l’intérêt de se poser, de ne plus tant travailler ni courir autant dans l’inutile…

Passée la frénésie acheteuse qui a révélé dans la crise la peur profonde du manque, peut-être un plus grand nombre d’humains oseront se poser sans chercher à systématiquement consommer et se distraire, peut-être de nouvelles habitudes d’entraide viendront s’insérer dans les verrous de nos craintes, peut-être viendrons-nous changer l’angle du regard… Pour enfin, modifier notre rapport au monde.

Le monde, nous et soi : une triangularité à réinventer. Dans une temporalité nouvelle imposée : au jour le jour. Pour vivre le temps présent, le seul qui existe.

***

Ecrivaine, peintre dessinatrice, formatrice, animatrice d’ateliers d’écriture

DEA Lettres modernes Paris 7 : « Histoire et sémiologie du texte et de l’image ».

Bourse du CNL, Centre national du livre (2000).

Roman : Qu’as-tu fait de ta sœur ? Grasset (2000), Que has hecho de tu hermana ? Akal Ediciones (2001).

Nouvelles : « Entre terre et Cher, une saison d’entre-deux », Prix Concours littéraire francophone de la nouvelle George Sand 2016, Fragments, L’Harmattan (2017). « Les Yeux bandés », 2e Prix auteurs publiés CINAL, L’Autre beauté du monde, Ed. de la Loupe (2009). « La Sueur salée comme la mer », revue Encres vagabondes (1999).

Théâtre : « Sarabande » et autres textes, Le Bocal agité, éd. Gare au théâtre (1998).

Chansons : Moi qui rêve, musique J. Halexander, Ed. Lalouline (2013)… Lectures musicales (Magique, Angora).

Bien écrire au travail, collection Livres-Outils, Eyrolles (2011).

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Une espérance nommée Didier Raoult dans la noirceur actuelle.

Le point vue de l’équipe Mouvelife

Il est des noms, comme ça, qui surgissent et atteignent une renommée mondiale. Ainsi Didier Raoult. Tout a déjà été dit sur lui, nous n’allons pas répéter. Mais nous tenions à relayer cette vidéo. Pour plusieurs raisons : elle montre un homme qui est loin d’être illuminé et qui exige le respect, nous sommes à des années lumières du charlatan tel que décrit par certains de ses confrères. Ensuite, il montre qu’il n’est pas tout seul  : il y a des hommes, des femmes, de différentes générations dans son équipe.

Ce sont des humains qui ne comptent pas leurs heures au service des citoyens. C’est beau, osons employer le terme et c’est ce dont nous avons besoin. Enfin, à aucun moment Didier Raoult ne parle de traitement miracle, il dit que c’est le meilleur traitement possible s’il est pris en amont et il ne faut pas le prendre hors protocole, c’est-à-dire en automédication. Certes, on a des cas de personnes qui utilisent des vieilles boîtes de chloroquine et décèdent. Triste mais cela ne saurait être un argument pour disqualifier le recours à la chloroquine par de nombreux médecins qui ne sont certainement pas des plaisantins. Malgré les critiques obscènes, les gesticulations de Daniel Cohn-Bendit ou de Michel Cymes (qui choisit la discrétion tout d’un coup en rejoignant la réserve sanitaire), l’équipe de Didier Raoult continue son travail, énorme, maintient le lien quotidien avec le gouvernement et ne tend pas à l’oreille à ceux qui brandissent le mot ‘groupe protocole’ comme un mantra pour invalider son travail.

Grâce à lui, des millions de citoyens se connectent sur Wikipédia, sur les sites de santé pour comprendre les effets de tel ou tel traitement, apprendre, comprendre les mécanismes des virus, il conduit les citoyens à faire en sorte que leur santé, notre santé ne soit pas le pré-carré d’un cénacle de scientifiques qu’il faudrait écouter sans réagir, comme si leur parole était forcément sacrée. Ce n’est pas parce que nous devons apprendre à vivre avec le confinement que celui-ci n’aurait pas pu être évité. Les causes sont nombreuses : coupes budgétaires pendant trente ans dans les  systèmes de santé d’Europe de l’Ouest, du Canada, des U.S.A.   Le virus est contagieux, mais nous restons chez nous pour éviter que les hôpitaux soient débordés. Nous sommes pourtant dans des nations riches, très riches. Et ils sont nombreux à se demander pourquoi nous appliquons le modèle de confinement d’un pays comme la Chine, grande civilisation certes mais dont le régime politique est assez totalitaire et opaque, pourquoi n’avons-nous pas su/pu prendre exemple sur la Corée du Sud, Singapour, Taiwan, voire la Suède.

Nous n’en sommes pas à l’heure des comptes, le confinement prendra fin tôt ou tard. Mais dans cette épreuve ce sont des personnalités de la trempe de D. Raoult qui permettent aussi de tenir le coup, de garder l’espérance : c’est déjà énorme. Et objectivement, on peut d’ores et déjà conclure que ce n’est ni Michel Cymes, ni le docteur Philippe Klein, ni la professeur Karine Lacombe que l’Histoire retiendra dans la lutte contre le coronavirus. Ce sera l’équipe de Didier Raoult.

 https://www.mediterranee-infection.com/

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Virus et réchauffement climatique versus réchauffement des esprits et crise sanitaire. Par Adeline Petit

Nous sommes le 31 mars 2020 est comme beaucoup de personnes, je suis rentrée dans ma troisième semaine de confinement à la maison à cause d’un virus, le COVID-19. Le roi des virus porte son nom comme un gant, il a mis tout le monde sur la même marche du podium et il touche tout le monde.

Maintenant, prenons notre envol au-delà de toutes les conséquences économiques, familiales, environnementales et sociétales comme Agnès Renaut l’a expliqué dans l’avant-dernier article de Mouvelife «  Le soi, le seul, le tous : crise sanitaire et prise de conscience salutaire ? ».

Franchement, il est quand même édifiant que le réchauffement climatique rime avec la crise des esprits. En effet, depuis quelques mois nous observons une accélération de l’échauffement des esprits avec les différents mouvement de groupe qui revendiquent leurs droits à plus de ressources matérielles, humaines, de reconnaissance et de dignité. Et cela dans des services essentiels au maintien de l’évolution de notre société c’est-à-dire dans l’éducation, la santé et l’agroalimentaire. Tous ces secteurs ont été dépouillés de toute dignité et de moyens à cause de revendications économiques au profit d’autres structures qui sont « non essentielles » évidement à des degrés divers. D’où un « réveil », une explosion de la colère car nous avons atteint les besoins primaires.

Oui ! Une grande partie de la population a pris conscience de cet enjeu environnemental et climatique à son « échelle ». Mais la question se pose, que faut-il faire ?

En effet, l’heure n’est plus à discuter et à penser.

Il est temps d’essayer et de mettre en place de nouvelles choses et si cela ne correspond pas aux résultats attendus, il suffira de modifier les paramètres d’ajustement.

De mon point vue (plus de 10 ans en management qualité, sécurité et environnement) : c’est le dogme de la performance et la perfection qui a échauffé tous les esprits et le climat par conséquent avec le non-respect de notre environnement. Cela a pour conséquence de mettre un voile sur nos erreurs qui sont devenues une honte et par orgueil nous ne les regardons pas alors que le droit à l’erreur est primordial. Il est même ESSENTIEL, « Les échecs » sont nos plus grand maîtres et non nos ennemis.

C’est l’arrogance de notre humanité, cette honte de s’être trompé qui bloque notre processus d’évolution : l’histoire est racontée par les vainqueurs donc il y a une perte énorme de données et d’informations. C’est peut-être pour cela que nous avons l’impression même parfois dans nos vies de répéter les même erreurs… puisque nous les nions.

Alors il est peut-être temps de revenir à l’essentiel c’est-à-dire l’EDUCATION, la SANTE et l’EXPLORATION DE LA VIE dans le respect de soi et de l’autre. Car il est évident que le réchauffement climatique est là, il a commencé. A nous de faire preuve de sagesse et de s’adapter au nouvel environnement qui se présente, en regardant nos erreurs sans les juger mais en les accueillant comme des faits. La crise sanitaire que nous vivons est peut-être un début : en 2016, la fonte des glaces a déjà libéré un vieux virus de plus 75 ans, l’Anthrax.

« Pendant l’été 2016, un enfant est mort en Sibérie de la maladie du charbon (anthrax), pourtant disparue depuis 75 ans dans cette région. », extrait de l’article de Futura planète.

Si nous observons cela dans sa globalité, il y a quand même une sacrée coïncidence entre l’échauffement de nos esprits et le réchauffent climatique.

Evidemment, nous avons bafoué les lois de la nature. Pendant que celle-ci met quatre cycles pour produire les besoins essentiels à tout être vivant, nous fabriquons des outils pour détruire nos semblables quatre fois plus rapidement ; pour aller toujours plus vite ; pour être plus fort ; PLUS et toujours PLUS. Certes, la vie est création et croissance mais nous avons oublié qu’elle a un rythme. Il est clair et évident que ce n’est pas celui que nous utilisons en ce moment.

Le réchauffement climatique va engendrer certainement la libération d’autres virus, faut-il en avoir peur ? Si nous ne changeons pas notre état d’esprit et par conséquent notre manière de vivre alors oui, la peur est nécessaire à accueillir comme une énergie de renouvellement. Là vas être l’enjeu de notre humanité, transformer nos peurs en énergie d’évolution et cela commence toujours par soi.

Connais-toi toi-même disait Socrate.

Adeline PETIT, auteure et conférencière en développement personnel.

Livre : « Un sens à soi, comment être en équilibre dans un monde en déséquilibre »

Site internet : www.unsensasoi.com

Un Sens à Soi, guide universel de développement personnel.