La chanteuse Sultana nous propose depuis l’été dernier son nouvel album ‘UNI VERS ELLE’, constitué de dix titres dont le fil conducteur est la Féminité. Un album sensuel, très ‘musiques du monde’, une invitation au voyage également. Il nous a paru naturel de demander à la chanteuse sa perception sur cette fameuse journée de la femme, ce qu’elle a accepté pour notre plus grande joie !
Le 8 mars, est, depuis 1977, la journée internationale de sensibilisation aux droits des femmes. J’ai toujours été sceptique quant à mettre la lumière sur une cause un seul jour dans l’année, comme si le lendemain on devait passer à autre chose : le jour de la secrétaire, la fête de la grand-mère etc.. Je ne vais pas vous parler ici de féminisme, ce discours publique qui oppose le plus souvent les hommes et les femmes et qui ressemble à un combat, ce n’est pas ce qui m’anime. Je voudrais simplement vous donner mon regard sur ce qu’est pour moi une femme accomplie et épanouie et particulièrement ce que m’inspire la féminité sacrée, cette énergie féminine, créatrice qu’il y a en chacune et chacun de nous et dont je fais référence dans mon nouvel album « Uni Vers Elle » sorti en novembre 2022 (Trilogie Halexander/Inouïe distribution). Chanteuse, compositrice, et auteure, j’ai plongé dans les profondeurs de mon être pour écrire et chanter ce féminin sacré, cette puissance intérieure parfois enfouie et cachée qui ne demande qu’à se réveiller. Il s’agit de pouvoir se reconnecter pleinement à soi et faire jaillir cette force vitale. Je suis intimement convaincue que la liberté passe par la volonté et le courage, le courage d’accepter sa part d’ombre et de lumière, la volonté de changer et d’être pleinement soi, se révéler pour être maître de sa vie. Il s’agit d’avoir un regard sur soi empli de bienveillance, mais aussi de justesse. Chacune, chacun, trouve son chemin à sa manière, pour ma part c’est l’Amour qui m’a fait déployer mes ailes et m’a fait voir la meilleur partie de moi-même. Qui dit énergie féminine, dit énergie masculine. Pour trouver l’harmonie de la Vie on se doit de trouver l’équilibre entre ces deux polarités, cette dualité universelle.
On lui doit de belles chansons dont les titres sont révélateurs : ‘Ton paradis’, ‘Magique’, ‘Marche Intérieure’. Depuis plusieurs mois, il alterne deux spectacles au Théâtre de l’Île Saint-Louis, un lieu irréel, troublant, où nous avions déjà vu Catherine Braslavsky et feu Joseph Rowe dans le spectacle ‘Ave Eva’. Deux spectacles donc : le premier spectacle, plus ancien ‘Lignes de Vie’ et le second, plus récent ‘Felicita’. Et la vie et la joie ne sont pas des mots creux chez FHOM, qui a accepté de répondre aux questions de Mouvelife.
. Merci FHOM de nous accorder cet entretien. Est-ce vraiment raisonnable de chanter dans cette ambiance générale entre covid et troisième guerre mondiale en gestation ?
Oui il est follement raisonnable de chanter et de donner des concerts dans cette ambiance rendue délétère par celles et ceux qui gouvernent l’opinion ; – Bien sûr le virus est réel (naturel ou fabriqué) ; Bien sûr l’intervention russe en Ukraine est réelle (justifiée ou non)
Pourquoi ? Simplement parce que l’art en général, la musique ici, sont des divertissements au sens originel du mot, c’est à dire que leur contemplation, leur écoute nous divertit, détourne notre esprit, notre attention des vicissitudes présentes pour voguer plus légers et libres dans un autre présent suggéré par ces œuvres et de ce fait pour vivre mieux.
. Evidemment, notre premier question était provocatrice. Vous dîtes que ‘magique est le moment de la mort’ dans votre chanson ‘Magique’, est-ce à dire que vous n’avez pas peur de la mort ? Car plus que jamais elle suscite les pires angoisses chez des milliards de gens
Ai-je peur de la mort ? je ne le pense pas car elle semble être un état stable et obligé. Ai-je peur de mourir ? Plus certainement car c’est un passage qui peut-être long et douloureux ; Je me plais à penser que pour moi mourir sera instantané et indolore.
. D’aucuns disent que le concept de résilience mis en avant par Boris Cyrulnik est un concept fumeux, qu’en pensez-vous ?
Depuis la nuit des temps, les humains ont surmonté adversité et traumatismes ; ils ne savaient pas qu’ils étaient « résilients » pourtant ils ont cru en eux, à des lendemains plus doux, plus lumineux. Donc ce concept de résilience -emprunté par B. Cyrulnik aux universitaires américains- exprime un processus rapide ou lent, douloureux ou exaltant, au cours duquel notre esprit, malmené par un événement déstabilisant, construit son nouvel équilibre ; Cette construction est souvent salutaire mais parfois si difficile à réaliser qu’elle plonge la personne dans une dépression profonde et durable.
C’est un concept utile mais en lui-même pas miraculeux… il permet de mettre un nom sur un processus.
. Vous alternez deux spectacles, différents dans la forme, n’est-ce pas risqué ?
Créer, agir, c’est prendre des risques ; ne rien faire c’est souvent en prendre de plus grands. Ces 2 spectacles « Lignes de Vie » et « Félicita » s’adressent, le premier « Lignes de Vie » à la part de nous qui se pose des questions existentielles sans en être prisonnier, le second « félicita » à la part de nous qui désire danser ses états d’âme….sur des rythmes latins. Ils proposent donc 2 divertissements différents et complémentaires mais tous 2 légers et joyeux.
. Au final, le chant est-il vraiment essentiel ?
Oui chanter est essentiel – en tous cas pour moi qui étais dans les bras de mon arrière-grand-mère lorsque qu’elle est morte alors qu’elle me chantait une chanson- Ne m’aurait-elle pas transmis ce souffle de l’âme par les vibrations essentielles de la voix chantée ?
FHOM = Femme Homme et OM (mantra tibétain qui veut exprimer la vibration essentielle du vivant )
Merci !
Prochain concert de FHOM : 26 mars 2022 au Théâtre de l’Île Saint-Louis, Paris, 21h.
La comédienne et réalisatrice Sonia Derory a accepté de parler résilience avec nous. Atteinte de nanisme, il serait fou de la réduire à cette caractéristique. Chaque personne est complexe. Femme de défis, ceux qui ont une bonne mémoire l’auront vue en gardienne de foot dans un sketch de Groland, d’autres se souviennent d’elle dans le rôle d’une sorcière dans ‘Macbeth’ au Théâtre Montmartre Galabru. Elle a mis en scène toute une galerie de personnages dans les sketchs de la ‘Tribu s’emmêle’ pendant le confinement.
Les artistes qui ont travaillé avec elle sont unanimes, elle est une battante. Pour Cécile Goguely, la voix-off des sketchs de la ‘Tribu s’emmêle’ ‘Sonia est une battante, une femme qui avance, avec qui on ne s’ennuie pas. Avec elle c’est la garantie de ne pas s’ennuyer, ce qui est important, surtout avec la période qu’on vient de traverser, ce sont des gens comme elle qui te tirent la tête hors de l’eau par leur énergie’. ‘Récemment, elle organisait un pot avec les comédiens de la Tribu dans le quinzième arrondissement. Je l’observais, elle était impériale ‘malgré’ sa taille, elle a une véritable aura’ nous a confié le chanteur Jann Halexander. La comédienne apparaît également dans le dernier clip de Samarya en extraterrestre. Pour la chanteuse ‘C’est une personne que je respecte énormément, une très belle femme. Sa gentillesse, sa force féminine, son courage forcent l’admiration.’ Pour Claudio Zaretti, compositeur de l’hymne de la ‘Tribu s’emmêle’, elle est combattante et espiègle.
Merci Sonia Derory d’accepter cet entretien avec Mouvelife. vous êtes comédienne, réalisatrice, vous faites partie dans le milieu culturel des révélations durant la période de confinement. Une simple question, si vous dit ‘résilience’, qu’est-ce que cela évoque pour vous ?
Faire au mieux avec ce qu’on est.
Pas avec ce qu’on a ?
Ce qu’on a, ça peut disparaître. Ce qu’on est, c’est pour l’éternité.
Plus jeune, vous ne deviez pas avoir beaucoup de références dans les médias, le monde du cinéma, du théâtre. Qu’est-ce qui vous a donné cette impulsion ‘mais moi aussi je peux être sur une scène, moi aussi je peux être dans film’ malgré cette société très formatée où il est difficile de se faire une place ?
Dans le milieu du cinéma, de la télévision Mimie Mathy est passée avant moi. Elle a été la référence. Je ne connais pas la vie avant elle. On m’appelait Mimie Mathy parfois, ce qui était agréable pour vanter mes qualités de comédienne, même gamine car j’ai commencé le théâtre gamine, mais c’était parfois un peu lourd à porter, on me voyait à à travers cette référence alors que je ne suis pas Mimie Mathy, je suis Sonia Derory, je suis moi. Je me suis pourquoi pas moi. elle y est arrivée, pourquoi pas moi. Surtout avec un profil comme le mien. Une personne de petite taille, aux cheveux frisés. J’ai commencé le théâtre en primaire. Et puis au collège, c’était la révélation, je faisais du cirque, du théâtre et là on m’appelait Mimie Mathy, le directeur de la colo m’appelait Mimie Mathy, c’était flatteur. Mais j’étais pris entre deux eaux, la nécessité d’avoir un métier pour assurer le quotidien et ce rêve de devenir comédienne.
J’ai choisi une voie au lycée pour me permettre d’assurer le quotidien, chargée de communication, qui est mon métier et que j’aime. Mais j’avais toujours ce rêve d’être comédienne, c’était une façon de m’extraire de la réalité en inventant plusieurs personnages, puis je prends plaisir à jouer. Jouer de cette expressivité que j’avais depuis gamine, de cet aspect créatif en moi. Quand j’étais gamine, je bricolais beaucoup. combien de fois j’ai fait sauter les plombs chez mes parents. Quand on ne branche pas le bon ampère, enfin bref on ne va pas s’attarder là-dessus mais j’étais comme une cocotte-minute, avec le feu qui frémissait. La période de confinement a été le moment pour faire jaillir cette créativité. Et ça a donné ‘La tribu s’emmêle’.
Peut-on parler d’une triple résilience, c’est-à-dire : de couleur, naine, comédienne ? Comment on intègre ces expériences dans la société française ?
J’ajouterai femme, naine, adoptée, de milieu populaire. En fait, on se dit ‘si ça m’est tombé sur la gueule’, ce n’est pas par hasard, c’est qu’il faut que je fasse quelque chose ?
Donc vous croyez à une forme de réincarnation, vous faites partie du courant anthroposophe ?
(éclats de rire) La réincarnation, on m’en a parlé, ça m’a souvent fait sourire. Je ne me suis jamais imaginé ça mais si tu es là avec tout ça, tu dois en faire quelque chose.
Mais qui aurait décidé ça ?
Ah je ne sais pas.
Vous êtes agnostique, athée ?
Non j’ai reçu une éducation catholique, je crois en Dieu mais je ne me reconnais pas forcément dans la pratique catholique. Je suis déiste. Je me suis dit si tu arrives à survivre à tout ça, à arriver à l’âge adulte pas trop mal en point, c’est que tu as quelque chose à faire de ça, pas que pour toi, mais pour d’autres. J’en ai pris conscience très tôt quand j’ai vu les gens projeter sur moi leurs peurs et leurs espoirs. Leurs peurs de ce qu’ils auraient pu être, eux ou leurs enfants, car le nanisme est une maladie génétique, parfois héréditaire, parfois pas. Et leurs espoirs quand ils me voient en disant ‘ah, elle peut s’en sortir avec tout ce qu’elle est, donc finalement moi et mes problèmes c’est secondaire’. J’aime pas du tout quand on compare alors toi t’as une jambe et toi t’es aveugle, qu’est-ce qui est plus grave : on vit chacun dans sa condition, avec ses problématiques au quotidien et on gère au mieux. Je n’aime pas quand on dit à quelqu’un si tu étais né pendant la guerre, dieu sait ce que tu aurais vécu ! Non, on fait avec l’instant présent, on essaye de vivre au mieux.
Ce qui m’a donné espoir, c’est quand dans les associations d’adoptés, des personnes venaient me voir et me disaient : Ce que tu as dit a été éclairant. En fait je n’avais pas dit grand-chose, j’avais juste fait part de mon expérience et de ce que j’en avais tiré. Si je suis utile par rapport à ça, si le fait que je sois cumularde en diversité sert à d’autres et bien c’est que mon destin était d’être qui je suis.
Oui mais des fois est-ce que vous n’avez pas envie simplement d’être superficielle, de pas vous poser toutes ces questions et de pas faire œuvre de sagesse en transmettant votre expérience à des gens….
Ah mais je le suis parfois !
Ouf ! Vous regardez la télé-réalité ?
Non mais j’achète des choses inutiles sur internet.
Sur Ali Baba ?
Non sur Amazon. Amazon sait ce que je vais acheter, avant même que je le pense.
Et ça ce n’est pas Dieu ?
Presque. Il y a Dieu et Amazon à côté. (silence) En fait quand j’étais gamine, dans les moments difficiles, je me disais ‘ça ira mieux demain, ça ne pourra pas être pire demain’. Et pour devenir comédienne, je me suis posée deux questions, j’avais 28 ans. J’avais recherché mes origines, j’avais rencontré mes deux parents biologiques, on n’avait pas gardé contact pour des raisons qui leur importent et je me suis dit : ‘Si tu devais mourir demain, qu’est-ce que tu regretterais de ne pas avoir essayé de faire?’ et ‘Demain, si tu es à la retraite, qu’est-ce que tu aurais envie de faire’ et une troisième question aussi ‘Si tous les champs du possible étaient ouverts, qu’est-ce que tu ferais?’ La réponse à tout ça a été comédienne. Très jeune, j’ai pensé à la retraite, ayant des parents un peu plus âgés que la moyenne. Ce qu’on fait aujourd’hui détermine finalement ce qu’on va faire à la retraite. J’entendais tellement de personnes autour de moi dire ‘je profiterai de la vie quand je serai à la retraite’ : ça me déprimait. On profitera donc de la vie quand on sera malade, statistiquement j’ai lu quelque part que les problèmes de santé commencent à 62 ans, en étant handicapée, moi je peux avoir la retraite un peu plus tôt, mais si je peux l’avoir un peu plus tôt, c’est que statistiquement je vais peut-être crever un peu plus tôt que la moyenne. Je vis, je vais travailler pour espérer profiter de la vie dix, quinze ans à la retraite. Flippant. J’avais 29 ans, à Clermont-Ferrand, j’avais mis un peu de sous de côté, je n’avais pas de conjoint, j’avais un appart que je pouvais lâcher. Je suis montée à 30 ans à Paris. La ville de tous les possibles. Ville cosmopolite. D’être invisible et à la fois visible pour ce que je voulais et pas ce qu’on projetait sur moi.
A Paris c’est possible ?
Oui. J’aime Paris. Pour sa diversité culturelle, sociale. Il faut avoir pris la rue de Rivoli avec moi pour comprendre ce que signifie le regard des gens. Ce n’est pas la campagne. C’est très différent. A Paris je suis tranquille. C’est compliqué de s’assumer soi, encore plus compliqué de s’assumer à travers le regard de l’autre. Ça m’est arrivé d’être dans des situations de danger immédiat, une fois je m’étais coincé le pied dans le métro, quelqu’un qui m’a attrapé, dans ces situations, il y a toujours quelqu’un qui m’a aidé. Les premiers temps où j’étais à Paris, j’étais souvent avec ma carte, le nombre de fois où on m’a proposé de l’aide…
Pour anecdote, un jour je vais dans un parc parisien, c’était avant que j’habite à Paris, je vois une ribambelle d’enfants arriver, une classe, et là je me dis ‘ça y est c’est pour moi, allons-y’ parce que vous savez comment sont les enfants avec leurs remarques spontanées, ce n’est pas forcément méchant mais imaginez ça trois fois par jour et c’est un peu fatiguant. Et là, la rangée de la classe passe, pas un mot, juste le regardqui décroche, et là je me suis dit ‘rien que pour ça je veux vivre à Paris’. Alors oui on va me dire ‘tu t’en fous du regard des autres’, je dis ‘viens te balader avec moi rue de Rivoli et on en reparle’ (éclats de rire) J’aime cette ville. Je souffle de ce côté-là.
Est-ce que ce ne serait pas la même chose dans des grandes villes comme Lyon, Lille, Marseille ?
Je ne sais pas, je n’y ai jamais vécu. Oui si Lyon, j’y suis allée, c’est un peu pareil.
Et à l’étranger, vous avez eu l’occasion d’y aller ?
Non, pas du tout, j’ai très peu voyagé. Je viens de la campagne. Je suis passée d’une petite ville vers Saint-Etienne puis Clermont-Ferrand puis Paris. Je suis contente parce que dans la petite ville où j’ai vécu, des migrants de tous les horizons viennent d’arriver, ça va apporter de l’ouverture à l’autre. Le manque de diversité suscite la peur, pas forcément du rejet, juste de la peur.
Vous pensez que les migrants seront plus ouverts d’esprit ?
C’est plutôt les locaux qui vont avoir une ouverture culturelle. Bon il y avait déjà des gens d’origine étrangère mais les migrants apportent une ouverture sur le monde et une vision différente sur la France. A Paris on peut rencontrer des personnes de tous horizons. Moi plus jeune j’étais la seule naine dans ma ville. Avec Mimie Mathy comme seule référence. Voilà, fallait vivre avec.
En parlant du regard de l’autre, qu’en est-il de l’amour et de l’amitié ?
Vaste question. C’est moi qui me créé mes propres freins avec l’idée de l’image que l’autre se fait de moi peut-être parfois par un conditionnement lié à l’éducation…des fois on me disait ‘On t’accepte bien parce que tu es naine’. Non j’étais juste moi. Après au sujet du rejet, quand on est bien dans sa peau, la question du handicap ne se pose plus. Être bien dans sa peau permet d’être bien avec les autres. Mon principal obstacle c’est moi-même.
Vous avez vécu de belles amitiés, de belles histoires d’amour ?
De très belles amitiés, oui, pour les histoires d’amour, je les garde pour moi.
Vous avez rencontré vos parents biologiques ?
Oui je les ai rencontrés. Il y a une dizaine d’années. Je sais qui ils sont exactement. Je sais d’où je viens, je sais à qui je ressemble. Mais les destins séparés à un moment donné finalement n’ont plus rien à partager dans l’avenir. C’est trop éloigné.
Vous le regrettez ?
Non. C’est la vie. Comme on dit dans ma culture d’origine, si on peut dire ça comme ça, ‘El mektoub’, c’était écrit.
Aller dans la région d’origine de vos parents de naissance c’est un projet ?
Oui, j’aimerais bien. C’est pas quelque chose qui m’est indispensable aujourd’hui mais pourquoi pas.
Et bien merci à vous Sonia Derory pour cet échange passionnant, très fort, très émouvant, important. Votre philosophie de vie vous honore.
Merci
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Retrouvez ici aussi son interview au sujet de la ‘Tribu s’emmêle’ ici
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